La presse globalement rangée derrière la Présidence pour des avantages a salué la visite du Président turc Erdogan au Sénégal. C’était pour tenter de masquer le camouflet qu’Erdogan a servi à Macky en s’étonnant de ses 39 « enfants ». 39 ministres, sans compter les ministres d’Etat et la pléthore de « ministres-conseillers » pour une population de seulement 14 millions d’habitants ; tandis que la Turquie qui en compte 80 millions n’a que 20 ministres. L’Amérique avec ses 52 Etats n’en a que 14 ! Erdogan a laissé entendre, entre les lignes que l’émergence que prône Macky ne sera pas sous son mandat. Les faits aussi le disent. Car si le président turc traite « d’égale à égale » avec même les Usa et n’avait pas hésité à s’attaquer militairement à la Russie du redouté Poutine en descendant un de ses avions, Macky a lui livré son pays à la France et est devenu son Gouverneur général à Dakar. Son hôte a forcé le respect en agissant partout sans complexe et a fait la prospérité de son pays en défendant les entreprises de son pays, en leur ouvrant des marchés à l’Extérieur et fait assurer le suivi des accords qu’elles signent par sa diplomatie. Tout le contraire de Macky, qui se joue de la préférence nationale. Il ne reçoit pas les entrepreneurs, ni les industriels. Il préfère recevoir et appuyer les musiciens, lutteurs, transhumants politiques, troubadours et marabouts. Il n’a d’intérêt que pour sa famille, pour laquelle il a même bradé les licences du pétrole et du gaz découverts au Sénégal. Ainsi donc Macky est tout le contraire d’Erdogan, qui lui a arraché même un marché des hydrocarbures. C’est sur lui qu’il compte pour l’achat des productions arachidières qui commencent à pourrir entre les mains des paysans sénégalais. Bref, la visite du président turc a mis à nu la carence et la faiblesse de caractère du 4ème président sénégalais, Macky qui redoute de ne pas avoir un second mandat. Mais, à qui la faute ?
