Durant la dernière année-scolaire, pour juguler la crise récurrente dans le secteur de l’éducation, le président Macky Sall avait instruit son Gouvernement, sous l’actuel Premier ministre, de matérialiser les engagements pris avec les syndicats d’enseignants, à tous les niveaux. Les différentes mesures convenues devaient entrer en vigueur depuis le début du mois de janvier dernier. Mais deux mois après ce deadline, les enseignants ont repris le sentier de la guerre. Une décision qui ne pourra que laminer davantage le niveau de nos élèves et étudiants. Pourtant les fonds de campagne dilapidés à l’occasion du référendum, qui n’était pas une grande urgence, pouvaient régler bien des doléances ; tout comme les capitaux dépensés à chacun des incessants déplacements du président Sall à l’Extérieur avec le coûteux avion de commandement, sans grande contrepartie. Ce ne sont pas donc les fonds qui manquent, mais la volonté de résoudre les crises cycliques dans un secteur dont dépend l’avenir de la Nation. Souhaitons que l’intervention annoncée du ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ, puisse permettre au secteur de l’enseignement de renouer avec l’excellence et la stabilité. A défaut, l’actuel pouvoir sera responsable de tout ce qui adviendra. Force est de le dire