On l’entend peu, mais elle fait beaucoup. Patronne de la Fondation «Servir le Sénégal», la Première Dame Marième Faye Sall, qui s’est engagée dans la lutte contre le cancer, a obtenu de son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma du Maroc, une machine de dépistage précoce du cancer du sein et du col de l’utérus. Une bataille de gagnée dans la guerre contre cette pernicieuse maladie.
A en croire l’Observateur, Marième Faye Sall, Première Dame du Sénégal depuis le 25 mars 2012, date de l’accession de son époux à la magistrature suprême, le social s’est trop vite (re)vêtu des dehors d’une mission. Pour ses proches et autres collaborateurs, l’épouse de Macky Sall s’est même fait un point d’honneur de satisfaire toutes les demandes, ou presque, qui atterrissent sur la table de la Fondation «Servir le Sénégal». Un combat au quotidien, souvent fortement critiqué, à tort ou à raison, par les adversaires du régime, mais qui revêt un caractère salutaire pour les milliers de malades sauvés par an.
Dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus
C’est d’ailleurs pour porter secours à ces «malades spécifiques» que Marième Faye Sall s’est lancée dans la lutte contre le cancer. En plus de faire bénéficier, par le biais de la Fondation Lalla Salma, de deux évacuations sanitaires au Maroc, par semaine, aux malades devant subir une radiothérapie (la seule machine du pays à nouveau en panne), l’épouse du Président a obtenu de son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma une machine de dépistage précoce du cancer du sein et du col de l’utérus. Une réunion tripartite entre les deux Fondations et le ministère de la Santé a même été tenue à l’annexe du Palais de l’avenue Roume, siège de la Fondation «Servir le Sénégal», pour décliner un plan d’actions efficace et efficient.
Gaspard Camara, centre de diagnostic
Parée au combat et prête à descendre sur le terrain, l’armée de la Première Dame a vite passé en revue les conditions d’engagement dans cette guerre contre le cancer qu’elle veut sans quartier. Ainsi, le centre de santé Gaspard Camara (Dakar) a été proposé pour abriter le centre de diagnostic. L’appui technique du Maroc confirmé par les représentants de la Fondation Lalla Salma, il a ensuite été question de la formation des formateurs. A cet effet, un pool de formateurs sera constitué du responsable de programme, d’un radiologue, d’un anatomo-pathologiste, d’un gynécologue, d’un colposcopiste et d’un communicateur. Les sessions de formation des prestataires de santé, elles, se feront dans la région de Dakar où se déroulera la phase pilote. Pour le stage pratique du coordonnateur du programme, qui devra passer trois à quatre jours au Maroc, aux frais de la Fondation Lalla Salma, il a été demandé au ministère de la Santé et de l’action sociale de designer, dans les deux semaines, la personne choisie. Un préalable au démarrage des consultations.