La lutte sénégalaise, sport emblématique du pays, entre dans une nouvelle ère avec la nomination de Malick Ngom à la tête du Comité National de Gestion de la lutte (CNG). Arbitre respecté, il succède ainsi à Bira Sène, qui a longtemps dirigé cette institution avec rigueur et engagement. Cette passation de pouvoir marque un tournant important pour l’avenir de la lutte au Sénégal, un sport profondément enraciné dans la culture nationale et qui mobilise des milliers de passionnés à chaque saison.
Le parcours de Malick Ngom
Malick Ngom n’est pas un inconnu dans le monde de la lutte. Arbitre reconnu pour son impartialité et son professionnalisme, il a officié de nombreux combats au plus haut niveau, gagnant le respect tant des lutteurs que des amateurs de ce sport. Son expérience et sa connaissance des règles font de lui un choix stratégique pour diriger le CNG. En accédant à ce poste prestigieux, il hérite de responsabilités majeures : la gestion des compétitions, la réglementation des combats, mais aussi la promotion et la valorisation de la lutte à l’échelle nationale et internationale.
Un nouveau défi pour la lutte sénégalaise
La nomination de Malick Ngom intervient dans un contexte où la lutte sénégalaise traverse une période charnière. Le sport, autrefois pratiqué dans les villages lors des cérémonies traditionnelles, a pris une ampleur considérable au fil des décennies. Aujourd’hui, les combats attirent des milliers de spectateurs dans les stades et sont retransmis en direct à la télévision, avec des enjeux financiers et médiatiques sans précédent. Toutefois, des défis restent à relever, notamment en ce qui concerne la gestion des lutteurs, les conditions d’organisation des combats et la lutte contre la violence qui entache parfois les événements sportifs.
