Le Comité nationale de gestion de la lutte (Cng) a pris des mesures drastiques et draconiennes pour réorganiser la lutte sénégalaise. Le quotidien «Sunu Lamb», lu par Actunet.net informe que les mesures prises par le Cng ne sont pas encore rendues publiques.
Mais un document sous la forme d’une circulaire signée par le président Alioune Sarr, depuis le 2 octobre 2017, leur est parvenu.
Cette fois-ci, le comité a décidé de taper fort sur la table. Selon toute vraisemblance, l’instance dirigeante de la lutte ne veut pas que des observateurs avertis de la lutte les regardent comme étant les fossoyeurs de la lutte.
Entre autres mesures, le Cng a écrit dans un document administratif que l’attribution d’une date à un promoteur pour l’organisation d’un combat, n’est effective qu’après le versement par celui-ci auprès du Cng, d’une caution de réservation pour chaque date sollicitée.
En termes clairs, un promoteur qui réserve 5 dates de combats au stade Demba Diop, devra déposer une caution de 10 millions de nos francs. Un promoteur qui organisera 5 journées à Iba Mar Diop, devra verser une caution totale de 5 millions Fcfa.
Dans le document, le Cng précise que si la manifestation est organisée à la date prévue, les sommes versées sont restituées au promoteur». En cas de non organisation de la manifestation à la date retenue, pour une raison autre qu’un cas de force majeure homologuée par le Cng, la caution n’est pas remboursée.
Pour organiser un combat de lutte avec frappe, le Cng dit que des montants de caution vont être versées. En effet, pour un stade qui a une capacité d’accueil supérieur ou égale à 15 000 places (Demba Diop, LSS, etc), la caution s’élève à 2 millions FCFA.
Si la capacité d’accueil est inférieure à 15 000 places (Iba Mar diop, …), la caution est de 500 000 FCFA. Pour la lutte simple, la caution est d’un million à Iba Mar, 250 000 à Adrien Senghor.
Les combats montés doivent être officialisées au niveau de la direction dès l’ouverture de la saison, avec remise des copies de tous les documents, engagements ou autres relatifs au combat, signés auprès d’un auxiliaire de justice (avocat, notaire, huissier, …).