Les promoteurs avaient exprimé leurs craintes et sollicité l’appui de l’État pour leur faciliter l’accès aux sponsors et à l’Arène nationale. Face à la situation, Mohamed Ndao ‘’Tyson’’ veut bien indiquer la voie à suivre pour permettre à la lutte de retrouver son lustre d’antan. Selon l’ancien Roi des arènes, la lutte ne doit rien attendre de l’État.
«On entend partout dire qu’il faut que l’État nous soutienne, parce que certains disent qu’ils n’ont pas la possibilité d’organiser à l’Arène. La lutte ne doit rien attendre de l’État. Il faudra un rapport de force. Il faut qu’on connaisse nos objectifs», dit-il d’emblée. L’ancien patron de Génération «Boul Fallé» soutient par ailleurs que l’organisation de la lutte ne doit pas être seulement l’affaire des promoteurs, mais de tout le monde, chacun devant y trouver son compte.
«Les promoteurs n’ont plus la capacité de faire développer la lutte» dit Tyson qui plaide pour des états généraux de la lutte pour une meilleure vente du produit. «Il faut se projeter dans le futur. La lutte n’est pas compliquée à vendre. On doit réfléchir sur ses avantages, parce qu’elle a une grande capacité de mobilisation», dit le lutteur qui a contribué à révolutionner le sport de chez nous.