Poursuivi pour viol et pédophilie sur une mineure de 15 ans, Mame Abdou Keïta a été sauvé par sa victime. Devant la barre, la plaignante, toujours amourachée de son petit ami, a clairement dit que le prévenu ne l’a jamais violée. Mame Abdou Keïta a été relaxé.
Mame Abdoul Keïta, ressortissant guinéen, cordonnier officiant à Louga, empêtré dans une sordide affaire de mœurs, a échappé à une condamnation. La vingtaine, le jeune homme poursuivi pour viol et pédophilie sur une mineure de 15 ans, a été sauvé, de justesse, par sa victime. Attrait avant-hier mercredi, devant la barre du tribunal des flagrants délits de Louga, le prévenu, placé sous mandat depuis le 08 septembre dernier, est resté constant dans ses dénégations : «Je sortais avec R. S, depuis presque une année. Elle venait souvent dans ma chambre et nous entretenions des rapports sexuels. Elle a toujours été consentante. D’ailleurs, je ne suis pas le premier homme à avoir couché avec elle», a dit Keïta, fixant du regard sa petite amie, assistée de sa mère, civilement responsable. Relancé par le président de séance qui voulait juste avoir une idée du nombre de fois qu’il a couché avec la mineure, Mame Abdou Keïta de préciser : «Je ne peux pas dire avec exactitude. Quand, elle avait du temps, elle passait chez moi. En tout cas, nous avons couché à maintes reprises.»
Interrogée à son tour, la partie civile qui, à l’enquête préliminaire, avait déclaré que son petit ami l’avait entraînée de force dans sa chambre, pour la violer, a complètement changé de fusil d’épaule. «Mame Abdou ne m’a jamais violée. C’est moi qui ai accepté de me donner à lui. Nous sortions depuis un an, mais j’ai toujours caché cette relation à mes parents. Nous avons porté plainte contre lui, car au début de la grossesse, il ne voulait pas assumer ses responsabilités», a-t-elle expliqué. Sa mère qui avait saisi les éléments de la brigade mixte de Louga, après qu’un certificat médical attestant une grossesse évolutive de deux mois leur a été délivré, est, elle aussi, revenue à de meilleurs sentiments. «J’ai accordé mon pardon à ce jeune homme», dira-t-elle.
Le représentant du parquet qui a conseillé au prévenu de prendre soin de sa petite amie, a sollicité une disqualification des faits initialement visés (viol et pédophile), en détournement de mineure et a requis une peine de 6 mois assortis de sursis. Me Sidy Seck, constitué d’office pour défendre le jeune cordonnier, a demandé au tribunal de lui accorder de larges circonstances atténuantes. Mame Abdou Keïta a ainsi été renvoyé des fins de la poursuite, sans peine ni dépens.
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