Le déficient mental a finalement mis sa menace criminelle à exécution après l’avoir longtemps proféré au sein même de la communauté. Si bien qu’il est arrivé au grand-frère d’Ibra, époux de la jeune femme victime, de crier sa détresse auprès des forces de sécurité publique relativement au danger potentiel que représentaient les menaces de morts banalisées et répétées de son jeune frère.
Etait-ce parce qu’Ibra, père d’un enfant, a divorcé avec son épouse ? Ou par jalousie du fait que la divorcée s’était remariée depuis longtemps ? Beaucoup de questions qui ont pourtant toujours taraudé l’esprit du veuf, son grand-frère, qui ne savait plus à qui se vouer.
En fait, son ex femme n’a pas été épargné par les menaces. Durant la nuit du drame, les villageois alertés par les cris des victimes ont accouru sur les lieux. Trop tard car le bourreau avait déjà fini d’asséner les coups de couteau mortels et est rapidement parvenu à prendre la poudre d’escampette. Et cela a spontanément motivé une détermination de quelques noctambules de mettre la main sur le tueur. Ainsi, d’indice en indice sur l’itinéraire du fugitif, ils ont retrouvé Ibra Guèye en cabale à Louga chez un des siens.
Voilà relancée la problématique de la gestion des déficients mentaux dans nos sociétés.
DAKARACTU