Et, c’est sans aucun doute pour cette raison majeure que Nelson Mandela nous disait si justement que : « L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde » Comment dès lors, les chefs d’Etat africains ont-ils pu négliger une telle arme aussi puissante et capable de changer le monde, à plus forte raison, un pays ? Il est sûr et même certain que nos gouvernants, à la petite semaine, oublient même que l’éducation est un véritable baromètre pour mesurer le niveau de développement d’un pays donné. Alors, l’on constate qu’après 57 ans d’indépendance, l’Afrique est encore à la traine et incapable de s’autofinancer en matière d’éducation, au point de parcourir le monde pour quémander auprès des pays occidentaux et autres, de quoi financer, un secteur aussi stratégique et prioritaire, que l’éducation dans le développement d’une nation. Ainsi, un tel état de fait révèle incontestablement, l’existence d’un déficit dans la gestion des ressources des pays d’Afrique de manière vertueuse et rationnelle par leurs dirigeants sur la base des priorités, dont l’éducation d’abord. Mais au lieu de cela ils se sont plutôt préoccupés à s’enrichir personnellement ou ont procédé à des dépenses de prestige de pure futilité, etc., au détriment de l’éducation qui, de manière générale, doit profiter globalement, à tous les citoyens.
Le sommet du partenariat mondial pour l’éducation qui vient de se tenir au Sénégal a semblé n’avoir eu comme principal objectif de sa conférence, que le financement de l’éducation en Afrique. En tout cas, visiblement, c’est ce que l’on pourrait en déduire. Un financement, en particulier relatif à l’éducation au sein du continent africain, parce que, tout simplement, ce dernier est, de loin en retard pour ne pas dire, la lanterne rouge dans ce domaine capital pour tout pays par rapport au reste du monde. En effet, c’est un triste record battu par notre continent et une honte profondément regrettable. Une honte que les dirigeants africains ont causée à tort, à leurs peuples respectifs. Malheureusement, les victimes, de leurs courtes vues et gabegies, comme gestion irrationnelle des ressources nationales mises à leurs dispositions, ne sont, personne d’autre naturellement, que l’école publique et les enfants des couches populaires déshéritées, condamnés à la fréquenter. Nul doute que ces enfants-là souffrent, tragiquement, de cette situation pénible et déplorable à cause de l’incroyable vétusté dans laquelle se trouve l’école publique en Afrique en ces présents moments. En effet, cette école de la République manque presque de tout, notamment, en ce qui concerne les moyens nécessaires et adéquats pour son fonctionnement convenable. Il est à noter que beaucoup d’écoles publiques dans les villes sont dans un état piteux tandis que dans les régions et certains villages, elles sont logées dans des abris provisoires depuis des décennies. C’est clair, parce que son financement, incombant obligatoirement aux gouvernements africains, alors pour ces derniers, celui-ci ne rentre plus dans le cadre des priorités qu’ils sont fixées dans leurs budgets. Voici déjà une mesure inconcevable, on ne peut plus claire, qui emprunte la direction d’une mal gouvernance certaine, sciemment orchestrée.