C’est la guerre des mots entre l’ancien directeur de la Lonase Baïla Wane et son successeur Amadou Samba Kane. Dans un entretien accordé ce jour, au journal L’Observateur, M. Wane tire à boulets rouges sur l’actuel Directeur qui l’avait accusé d’être responsable des deux dernières condamnations de la société.
“Vous savez, pour les cas pathologiques comme celui de Amadou Samba Kane, la vie ne peut plus se concevoir sans la détention de signe extérieur. Le poste de Directeur général, il le veut à perpétuité…Sa dérive l’éloigne du bon sens, voire à ne plus faire preuve de la lucidité la plus élémentaire.
C’est une lapalissade de dire avant ma venue, c’est Baila Wane qui avait signé les contrats. Bien sûr, je n’étais pas un DG aux petits souliers. J’ai aussi signé pour l’informatisation de la Lonase, réalisé le siège, même s’il s’époumone à vouloir l’inaugurer, alors qu’il n’a eu ni l’idée ni la conception, au point d’exposer les travailleurs des jours durant, sans eau, ni climatisation, ni groupe électrogène”, tonne-t-il dans l’Obs, en réponse à son successeur qui l’accuse de surfacturation dans un marché conclu avec KO Company, propriétaire de Omar Wane. Ce n’est personne d’autre que le propre frère de Baïla Wane. » Ko compagny a honoré son contrat avec ses ressources propres. Je lui ai causé un préjudice énorme, elle n’a pas travaillé depuis lors, quoi de plus normal que de lui payer son argent, alors que j’ y étais, si c’était pour en profiter, comme il semble l’insinuer ? Mais j’ai préféré payer d’autres fournisseurs et garder son argent comme un crédit fournisseur. La Lonase consomme son produit, gagne plus de 30 milliards de F Cfa et, aujourd’hui, on dit qu’elle ne paye pas. On ne refait pas le match. Les avocats de la Lonase ont répété les mêmes choses que Amadou Samba Kane. La justice a donné raison à Ko Compagny par deux fois… », explique Balla Wane, qui menace de poursuivre en justice Amadou Samba Kane. » Il répondra devant la justice pour m’avoir insulté et diffamé, moi et ma famille, lui de même que tous ses complices ».
