Le défilé des personnes impliquées dans la liquidation du journal «Le Populaire» rebaptisé, «Vox Populi» se poursuit à la Division des Investigation Criminelles de Dakar. Après Mouhamed Ndao, l’ancien directeur de Com7, Bara Tall, le propriétaire du journal liquidé, c’est au tour de l’actuel directeur de publications de Vox Populi.
Daouda Diarra est entendu, depuis ce matin, par les limiers qui soupçonnent, à travers la liquidation de Pop et la création d’une nouvelle entité commerciale, une opération frauduleuse. Des sources proches du dossier ont affirmé à Kéwoulo.info que Diarra a été aperçu dans la salle d’attente du siège de la police judiciaire dakaroise vers 12 heures.
Accusé par le collectif d’ex-journalistes, Daouda Diarra aurait été entendu sur la présumée parodie de liquidation orchestrée par l’un des actionnaires majeurs du Group Com7, Bara Tall. A en croire le collectifs à l’origine des démêlés judiciaires de Bara Tall, le petit groupe de décideurs a foulé aux pieds les règles et procédures commerciales.
Pour rappel, il avait promis de payer jusqu’au dernier centime, les trois ans d’arriérés de salaires qu’il doit à ses journalistes. Ces derniers, regroupés dans un collectif avaient porté plainte. Et, c’est le procureur, lui-même, qui avait saisi la division des investigations criminelles pour diligenter cette affaire.
Ainsi, l’ancien patron du groupe Com7 «a été convoqué et entendu la semaine dernière » nous ont soufflés nos sources. Les journalistes regroupés dans ce collectif se sont dit «outrés » par la décision de Monsieur Tall qui «au lieu de payer les somme dues au personnel, a décidé de liquider groupe et signer la mort du journal Le Populaire ».
« Pire dénonce le collectif, deux jours après cette liquidation, Bara Tall, le directeur de publications du Populaire et une partie du personnel ont repris le même produit sous le nom de «Vox Populi », en mettant en exergue le logo du POP ».
Voilà ce que le collectif appelle «faire du Populaire sans Le Populaire. Ce qui n’est rien d’autres qu’une arnaque faite à l’opinion.» En outre, il exige l’application des règles du droit conformément aux normes de liquidation d’une entreprise.