L’arrestation d’Assane Diouf défraie certes toujours la chronique sur la toile, mais il est clair maintenant qu’il n’est pas retenu pour motif de terrorisme comme annoncé. Ce qui nous autorise à croire qu’il existe des zones d’ombre dans cette affaire et que liveur n’aurait pas tout dit.
Le journaliste Baba Aïdara, connu pour sa rigueur et son impartialité, a fait un live pour expliquer de quoi retourne cette arrestation d’Assane.
Ainsi, on apprend d’abord, qu’il aurait commis au moins sept délits fédéraux qu’il s’est gardé de citer pour ne pas l’enfoncer davantage et donner des arguments pour le réquisitoire du camp adversaire. Il pourrait s’agir, entre autres de vol de documents d’Etat, ces nombreuses fois où il s’est vanté d’avoir voyagé avec le passeport de son frère.
Autre non dit : Assane Diouf devait soit avoir reçu quatorze jours auparavant la notification de la part de sa banque, soit un juge en a donné l’ordre. Pourquoi ? Soupçons de financement d’une entreprise terroriste ?
Assane Diouf a aussi fait allusion à une somme de 9 000 dollars que les flics ont trouvée par devers lui lors de son arrestation. Cet argent n’était pas à son nom. A qui appartiennent tous ces sous ? Mystère ! Il n’a pas non plus communiqué là-dessus. Sauf que selon certaines langues qui commencent à se délier, Assane recevait de l’argent de certains hommes politiques établis au Sénégal et ailleurs, des gens qui tireraient les ficelles et lui filaient les informations qu’il divulguait dans ses shows.
Il a par ailleurs été contacté par un employé de l’ambassade du Sénégal à Washington afin d’arrondir les angles et de le ramener à la raison. Mais il s’est braqué et on lui aurait même proposé de l’argent pour son silence, selon ses dires. De qui s’agit-il ?