Après une 6e journée encore riche en buts et en rebondissements, la phase de poules de Ligue des Champions est terminée. L’occasion de se pencher sur les meilleurs éléments de cette dernière levée, avec plusieurs anciens de Ligue 1 dans notre onze type.
Jan Oblak (Atlético Madrid) : le Slovène a encore prouvé sur la pelouse de Stamford Bridge qu’il était l’un des tous meilleurs gardiens du moment en Europe. Si l’Atlético Madrid a ramené un point de Londres, c’est en grande partie grâce à l’ancien de Benfica. Il a ainsi écœuré Alvaro Morata (23e, 24e, 49e, 76e), Davide Zappacosta (37e), Cesc Fabregas (48e), Andreas Christensen (49e) et Pedro (67e, 68e). Il n’a cédé que devant Saul (56e). Du très costaud.
James Milner (Liverpool) : remplaçant au coup d’envoi, l’Anglais est entré en jeu peu avant la fin de la première période pour pallier la sortie d’Alberto Moreno blessé. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le milieu de terrain de formation s’est fait plaisir sur le flanc gauche de la défense des Reds. Libéré des tâches défensives face à un Spartak Moscou dépassé, il a eu le loisir de multiplier les montées, régalant ses partenaires avec 3 passes décisives pour Sadio Mané (47e), Philippe Coutinho (50e) et Mohamed Salah (86e).
Renato Tapia (Feyenoord) : le défenseur central, méconnu du grand public, a sorti un match XXL face à Naples. Il a parfaitement contrôlé les attaquants transalpins et notamment Dries Mertens, qui n’a pas pu se mettre en évidence comme à l’accoutumée. Tranchant dans ses interventions et lucide dans sa lecture du jeu, le Péruvien, qui affrontera la France lors du Mondial 2018 en Russie, a prouvé toute sa valeur, participant activement au seul succès des siens dans cette C1.
Davinson Sanchez (Tottenham) : les matches passent et le Colombien prend toujours plus de poids dans la défense des Spurs. Recruté pour près de 40 M€ à l’Ajax Amsterdam, l’axial a brillé contre l’APOEL, mettant sous l’éteignoir Mickaël Poté. Il a assuré ses couvertures et ses relances, rassurant l’habituel n° 2 Michel Vorm dans les buts londoniens. Solide.
Dennis Appiah (Anderlecht) : dans la petite finale du groupe B, Anderlecht s’est imposé sur la pelouse du Celtic Glasgow (0-1). Un succès auquel le latéral droit n’est pas étranger. Très actif et disponible sur son aile, il n’a pas hésité à monter pour créer le surnombre. Plutôt inspiré défensivement, l’ancien Caennais, titulaire indiscutable chez les Mauves cette saison, a prouvé tous les progrès accomplis ces derniers mois.
Corentin Tolisso (Bayern Munich) : déjà mis à l’honneur dans notre équipe type de la 5e journée, le milieu de terrain de l’équipe de France enchaîne. L’ex-Lyonnais, auteur d’un doublé face au Paris SG (3-1), a prouvé qu’il était capable de prendre une nouvelle dimension en Bavière. Au four et au moulin à la récupération, il sait se projeter au mieux pour finir les actions. Il a encore marqué des points en vue du Mondial. Complet.
Philippe Coutinho (Liverpool) : le magicien des Reds était de sortie. Aligné derrière le trio Sadio Mané-Roberto Firmino-Mohamed Salah, le Brésilien a régalé, écœurant le secteur défensif du Spartak Moscou, avec un triplé à la clé (4e s. p., 15e, 50e). Son deuxième but est un modèle du genre, à la conclusion d’un superbe mouvement collectif d’une fluidité rare. On comprend mieux pourquoi le FC Barcelone fait des pieds et des mains pour tenter de l’attirer au Camp Nou.
Eden Hazard (Chelsea) : il marche sur l’eau. Depuis quelques semaines, le Belge, revenu de blessure, a retrouvé son meilleur niveau. Brillant en Premier League, le Diable Rouge a confirmé sur la scène continentale, étant le meilleur de son équipe contre l’Atlético Madrid (1-1). S’il n’a pas marqué, l’ex-Lillois a été une menace constante pour la défense rojiblanca. Le tout meilleur Hazard est de retour !
Bernard (Shakhtar Donetsk) : tout le monde garde en tête sa demi-finale de Coupe du monde 2014 ratée face à l’Allemagne (1-7), mais le Brésilien a su relever la tête. Le gaucher, bien aidé par son latéral Ismaily, a fait des misères à Danilo sur son côté. En prime, l’Auriverde s’est offert un but de grande classe, d’une frappe enroulée du droit à l’arrêt dans la lucarne opposée de son compatriote Ederson. Décisif pour la victoire des Ukrainiens face au Manchester City de Pep Guardiola.
Pierre-Emerick Aubameyang (Borussia Dortmund) : le Gabonais l’a dit et répété, il rêve de défendre les couleurs du Real Madrid. Mercredi, sur la pelouse du Santiago Bernabeu, il a posé une brillante candidature. S’il n’a pas été exceptionnel dans le jeu, l’ancien Stéphanois a été d’un réalisme froid sur ses rares situations, inscrivant un doublé. Sa tête plongeante à la réception d’un centre de Marcel Schmelzer et son piqué devant Keylor Navas, après avoir raté son premier tir, montrent qu’il n’a rien perdu de son flair.
Sadio Mané (Liverpool) : le Sénégalais offre à son équipe une vitesse de percussion rare. Et quand il y allie l’efficacité, l’ex-Messin est souvent injouable. Mercredi, le Spartak Moscou l’a appris à ses dépens. Auteur d’un doublé (47e, 76e), dont une superbe reprise de volée couchée au second poteau, le n° 19 des Reds a participé de fort belle manière à la démonstration collective des siens. Jürgen Klopp doit se frotter les mains de retrouver un de ses atouts majeurs à un moment-clé de la saison.
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