S’il a marqué tôt grâce à Di Maria, le PSG n’a jamais réussi à faire le break et a été sous la menace d’un Nantes plus ambitieux après la pause. Mais Paris a assuré l’essentiel (1-0). Voilà Mbappé et sa bande avec 11 points d’avance sur Monaco.
Un PSG techniquement supérieur
Le constat est souvent le même en Ligue 1. Et cela a encore été le cas dimanche soir : techniquement, ce PSG évolue avec une voire deux classes de plus que les autres. Nantes peut en témoigner. Au-delà de ses phases de conservation désormais classiques, Paris a aussi cette capacité à réussir à faire les différences en une ou deux touches au maximum. Et ainsi faire tourner la tête de ses adversaires. Cela s’est beaucoup vu en première période, moins ensuite. À ce petit jeu, Marco Verratti a par exemple été très à l’aise. L’Italien, qui évolue à un très haut niveau depuis plusieurs semaines, s’est souvent distingué par des relais défense-attaque de très grande classe. Dans un milieu de terrain qui s’est montré complémentaire à La Beaujoire. Giovani Lo Celso, titulaire en L1 pour la troisième fois de rang, a également fait le boulot. Sans surnager, certes, mais ce sont des minutes précieuses pour lui pour grandir au sein du club parisien. À noter aussi la bonne prestation de Presnel Kimpembe, préféré à Thiago Silva. Paris, qui a été plus emprunté en seconde période, compte désormais 11 points d’avance tout en haut du Championnat.
Le drôle de match de Di Maria
L’Argentin aurait pu (dû ?) faire gonfler son compteur but face à Nantes, avec trois énormes occasions à lui tout seul. La première était d’ailleurs celle de l’ouverture du score : voulant servir Mbappé à l’entrée de la surface, Cavani voyait son jeune coéquipier être l’auteur d’une inspiration géniale en laissant filer le cuir vers Di Maria, absolument tout seul dans son dos. Toute la défense des Canaris était surprise (0-1, 12e). 25 minutes plus tard, sur un contre, Mbappé trouvait Rabiot à gauche ; le milieu parisien remisait magnifiquement en une touche vers Di Maria – trois buts cette saison en Championnat – qui n’avait plus qu’à conclure, Tatarusanu étant battu. Sauf que l’ancien de Manchester United trouvait inexpliquablement la barre (37e). Rebelote après le repos quand, servi par Mbappé, Di Maria, lancé, ne cadrait pas son tir aux six mètres (56e). Heureusement sans conséquence pour le PSG…
Nantes y a cru 20 minutes
Dépassé et pas vraiment conquérant en première période, Nantes n’avait d’autres choix que de changer son fusil d’épaule s’il voulait bousculer son adversaire. Et le visage des ouailles de Ranieri n’était pas du tout le même au retour des vestiaires. Un pressing constant, plus de mordant, et enfin de bonnes opportunités ! La tête de Diego Carlos passait juste à côté (48e) alors qu’Alphonse Areola sortait l’arrêt qu’il fallait devant Sala après une passe en retrait mal ajustée de Kurzawa (56e). À l’heure de jeu, sur un coup franc, Emiliano Sala trouvait l’ouverture de la tête. Mais le but était refusé pour un hors-jeu peu évident, l’attaquant, contrairement à deux de ses coéquipiers devant lui, n’étant pas en position illicite. Après ces 20 minutes de pressing, le rythme nantais retombait logiquement. Mais on retiendra un second acte bien meilleur des hommes de Ranieri, avec un dernier rush dans les derniers instants. Mais une septième défaite de la saison au bout du compte. Toujours cinquième, Nantes voit Nice et Guingamp revenir respectivement à trois et quatre points.
Quand Tony Chapron perd les pédales
À noter, dans les arrêts de jeu, un moment assez hallucinant : sur un sprint, Diego Carlos, le défenseur nantais, déséquilibrait involontairement Tony Chapron, l’arbitre du match. Sauf que ce dernier avait la mauvaise réaction et tentait un croc-en-jambe au joueur de Nantes ! Monsieur Chapron n’en restait pas là puisqu’il infligeait un deuxième carton jaune à Diego Carlos, synonyme de rouge… À la grande surprise de tout le monde.
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