Des employés de SENEGO (site d’informations), réunis au sein du Syndicat des Professionnels de l’information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS) ont encore alerté l’opinion publique sur leur sort. Ces derniers, en conflit avec leur employeur depuis un certain temps, déplorant l’absence de contrats à durée indéterminée (CDI) après 5, 6, 7, voire 8 ans de services loyaux, l’absence d’assurance maladie, de l’IPM, ainsi que la non – affiliation à la Caisse de Sécurité Sociale et à l’IRES.
Leur dernière confrontation remontant depuis novembre 2023, les syndicalistes affirment que leur employeur a été convoqué devant les inspecteurs du Travail, où il a reconnu ses manquements et ses fautes. D’ailleurs, ce jour là, un procès-verbal de conciliation a été signé.
De son nom Sidy Mbacké, leur employeur s’était engagé à régulariser les contrats de travail. À cet effet, un Contrat à Durée Indéterminée (CDI) sera proposé à chaque travailleur, couvrant la période des services effectués. Respecter le Code de la Presse en s’alignant sur ses exigences. Respecter le Code du Travail, notamment l’augmentation de 5 % sur le salaire de base. Il s’était aussi engagé à payer le différentiel depuis le mois de juillet 2023, à affilier tous les employés à une IPM. Et enfin régulariser les primes de transport, les primes d’ancienneté et les rappels de congés…
Le collectif, faut-il le rappeler, a adressé une lettre à leur employeur pour engager un dialogue entre les deux parties, ce que le patron aurait décliné.
Ainsi, s’indigne le syndicat, malgré les tentatives d’appels à un dialogue pour le bon déroulement du service et le retour à un climat apaisé le PDG de SENEGO a refusé cette main tendue, affirmant qu’il n’a pas besoin de dialoguer avec nous et qu’il le fera s’il en ressent le besoin, sans notre aide.
Six mois plus tard, chaque employé a reçu un nouveau contrat de prestation antidaté, avec les mêmes conditions que ceux des huit dernières années. Deux mois plus tard, le 12 août dernier, leur employeur a remis deux lettres au SG et au délégué du personnel, les menaçant de signer ces contrats de prestation, sinon ils seraient considérés comme démissionnaires à compter de ce lundi 19 août 2024.
Face à cette situation, les travailleurs interpellent le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, M. Alioune Sall, ainsi que le Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, M. Yankhoba Diémé, afin qu’ils leur viennent en aide.