Trois sous-officiers français sont morts en « service commandé » en Libye. Ils viennent de perdre la vie dans le cadre d’un accident d’hélicoptère », a expliqué François Hollande lors de la visite d’un centre d’entraînement de la gendarmerie en Dordogne. Plus tôt ce matin, le porte-parole du gouvernement français, Stéphane Le Foll, avait confirmé la présence des forces spéciales françaises en Libye pour lutter contre les jihadistes, lit-on sur Jeuneafrique.com.
Les trois militaires français tués en Libye ont péri dans un « accident d’hélicoptère » alors qu’ils étaient en mission de renseignement, a déclaré en fin de matinée François Hollande lors d’une visite d’un centre d’entraînement de la gendarmerie en Dordogne.
Mais depuis quelques jours, des informations parues dans la presse évoquaient la mort de deux Occidentaux, deux membres des forces spéciales françaises, dans le crash de l’hélicoptère dans lequel ils avaient pris place, un Mi-35 libyen, utilisé par les forces du général Haftar. Hélicoptère qui aurait été abbatu dimanche 17 juillet par un missile sol-air portable au-dessus de la localité d’al-Makroun, à 70 kilomètres de Benghazi.
Y avait-il des Français dans cet hélicoptère ? La déclaration du président François Hollande le laisse supposer. Et cela correspond aux modes d’action des forces spéciales et plus encore du service action de la DGSE qui mène des actions clandestines à l’étranger. Et c’est sans doute pour cela que le ministère de la Défense, précise que les soldats étaient « en service commandé », autrement dit, qu’ils étaient bien en mission pour la France.
Dès dimanche, la brigade Saraya, qui a fait partie un temps au moins du Conseil de la Choura des révolutionnaires de Benghazi – mouvement jihadisté né en 2016 et combattant les forces nationalistes -, avait renvendiqué la destruction en plein vol de l’helicoptère.