C’est une mesure prise par la présidente du Liberia Ellen Johnson Sirleaf.
L’interdiction concerne les ministres, les directeurs d’agence et autres services gouvernementaux, ainsi que leurs adjoints et assistants.
Aucune raison officielle n’a été donnée pour expliquer cette décision. Des observateurs font savoir que la présidente Ellen Johnson Sirleaf vise principalement à ne pas trop épuiser les réserves en devise étrangère, qui ont subi les répercussions de la baisse des prix des exportations du pays.
Selon un communiqué du gouvernement libérien, des exceptions ne seront accordées que par la présidente elle-même suite à une rencontre individuelle avec les fonctionnaires qui demandent de voyager et s’ils démontrent que ce voyage est d’un impératif majeur dans l’intérêt national.
Le communiqué indique par ailleurs que la Banque centrale du Liberia avait été mandatée pour examiner une «situation alarmante de la fuite des capitaux» et «renforcer ses mesures réglementaires afin de freiner le rapatriement illicite de devises».
BBC