Omar Sarr le secrétaire général adjoint du PDS et coordonnateur de ladite formation libérale a obtenu une liberté provisoire hier. Et bien avant lui, Victor Sadio Diouf, le président du Mouvement des élèves et étudiants libéraux (MEL) a aussi été libéré dans la même journée. Et la semaine dernière, c’est le secrétaire général de l’Union des jeunesses travaillistes libérales, Toussaint Manga qui avait quitté la prison du Cap Manuel dans les mêmes clauses libératoires.
Selon des observateurs de la scène politique, toutes ces libérations sont le fruit du climat de dé »crispation engagé par le pouvoir de Macky Sall. Mais dans les coulisses, ces décisions des juges sont interprétées différemment…
Chacun veut s’attribuer la libération des libéraux Omar Sarr, Toussaint Manga et Victor Sadio Diouf incarcérés respectivement depuis 1 mois, 10 mois et 12 mois.
Les groupes de pression
On retrouve dans ce groupe, des marabouts, des hommes d’affaires et des médiateurs. Chacun raconte à son entourage qu’il est à l’origine de la libération des prisonniers politiques. Certains emplois l’impératif en se faisant passer les donneurs d’ordre au président : « on a dit à Macky de libérer les otages » non sans ajouter des mots de modestie : « on lui a dit que ce n’était pas bien pour le pays ». Dans quelques jours, ne soyez point surpris de voir un journal rapporter les propos d’un marabout, d’un homme d’affaires ou d’un médiateurs s’attribuer la libération des libéraux. Ils sont toujours les héros après coup. On ne les entend jamais avant. Ils sont toujours visibles après le règlement des problèmes…
La presse
C’est sûr qu’un journaliste dira dans les coulisses de sa rédaction que ce fut grâce à son article qu’Omar Sarr a été libéré. Toutes les presses du Sénégal ont perçu, selon des sources concordantes, des gestes de décrispation de la part du pouvoir. Mais cela n’empêchera pas certaines presses de s’approprier la libération des prévenus.
Le PDS
Les libéraux vont dire : « on a bien travaillé, les otages politiques ont été libérés »…Quel travail ? Quels efforts ?
Ils n’ont rien fait. Ils avaient même peur de parler…A part le guerrier avocat Me Amadou Sall, le discret Me Madické Niang et la lionne Aïda Mbodji, le reste du PDS ne se contentait que des déclarations du Comité Directeur. Même le patron du PDS, Me Abdoulaye Wade, n’a pas mouillé le maillot comme ces trois responsables précités. On peut lui accorder le bénéfice moins séduisant de la vieillesse !
Mais après toutes ces libérations xibaaru félicite le seul vrai gagnant : la justice sénégalaise…Pour sa dépendance…Oui vous avez bien lu : Notre justice est dépendante de ces groupes de pressions…Notre justice est accroc à la presse…Et notre justice est contre les ennemis du pouvoir (différents des ennemis de la république).
Penda Sow pour xibaaru.com