Depuis son arrestation en mars 2017, Khalifa Sall a toujours dénoncé une procédure politique pour l’empêcher d’être candidat à la présidentielle du 24 février passé. Inculpé pour détournements de deniers publics. La justice lui reprochait d’avoir mal géré une caisse d’avance en produisant chaque mois à des fausses factures.
Khalifa Sall est en prison le 7 mars 2017. En août 2017,depuis sa cellule, il est néanmoins élu député. Son immunité est levée, son procès s’ouvre en janvier 2018. A la barre durant deux mois, le maire de la capitale affirme qu’il a hérité d’un système, que cette caisse d’avance est un fonds politique connu de tous, jusqu’à la présidence.
Il est condamné à 5 ans de prison pour escroquerie portant sur des deniers publics. En appel, en août dernier, la peine est confirmée et s’aggrave, car Khalifa Sall doit en plus rembourser les 1,8 milliard de francs CFA (2,7 millions d’euros), escroqués.
Août
En août, par décret, le président Macky Sall le révoque de ses fonctions de maire de la capitale. Depuis sa cellule, Khalifa Sall confirme qu’il est candidat à la présidentielle de février 2017, en cas de confirmation de sa condamnation, la peine de 5 ans de prison le rendrait inéligible.
Le mardi 16 juillet 2019 marque la fin du feuilleton judiciaire pour Khalifa Ababacar Sall. La plus haute juridiction sénégalaise rejette le rabat d’arrêt par mesure exceptionnelle consistant à demander l’annulation d’un arrêt rendu introduit le 8 février dernier par les avocats de l’ex-édile, révoqué de ses fonctions de maire par le chef de l’État en août 2018, au lendemain de sa condamnation en appel.
Senego