l’histoire jamais racontée de Adja Diallo

adja diallo

Son nom est revenu sur la scène médiatique bien malgré elle après le décès de sa plus proche amie Maty Mbodj. Adja Diallo qui s’est reconvertie avec plus moins de réussite dans l’animation à SEN TV, n’a pas eu une jeunesse apaisée loin de là. L’Observateur lui avait consacré un article au début du mois d’août, de dans lequel il racontait les drames de la vie du mannequin.

 

Une fée s’est penchée sur son corps pour bien dessiner les lignes et affiner la silhouette de cette nymphe au visage resplendissant. Mais Adja Diallo, il faut le savoir, n’a jamais eu l’honneur de porter la couronne de Miss Sénégal sur sa tête. Seulement, cette métisse, de mère mauritanienne et de père sénégalais, a vu sa beauté truster les auréoles : miss Thiès, miss Dounya en 2004, Miss Gongo en 2005. Ndèye Marie Diallo dans le civil ne fait pas ses 27 ans d’âge, qu’elle porte comme une grâce. Elle est la cadette d’une famille de 5 personnes, dont deux frères. Sa mère était ménagère, son père était un dévoué chauffeur, qui a toujours sué pour que ses enfants ne manquent de rien. Malheureusement, le pater est décédé quand Adja Diallo avait huit (8) ans.

A l’âge de 16 ans et demi, la belle liane peaufine une véritable histoire pour faire partie des candidates de Miss Thiès en 2004. Sa mère n’étant pas d’accord, elle s’arrange pour fuguer, et revient avec fracas, en compagnie d’une horde de troubadours qui lui chantent sa gloire, la couronne de Miss Thiès juchée sur sa tête. Sa maman ne sourit pas de cet exploit. Et mettra un temps fou pour pardonner à sa truculente fille. Malgré tout, elle cautionne son voyage pour participer au concours national, où Adja Diallo se fait laminer à Dakar par des miss plus expérimentées, plus cultivées.

Elle en gardera toujours un mauvais souvenir. Comme cette émotion vive qui l’étreint à chaque fois qu’elle évoque la mort, qui ne cesse de s’en prendre aux membres de sa famille. Avant de perdre sa mère, Adja Diallo en veut terriblement à la grande faucheuse, qui lui a pris fatalement son père, puis ses deux sœurs, en l’espace de deux ans. Une vie traversée par des drames, puisque la belle Adja vit actuellement des jours tristes, le regard avachi, les paupières lourdes, après le décès brutal de sa meilleure amie sur les podiums, la belle de Takhikao, Maty Mbodj. C’était déjà il y a… deux semaines !

Une vie marquée par une série de drames

Des drames qui ont couvert sa vie d’un voile noir de peine. Mais les tragédies la quittent dès qu’elle marche sur les podiums, où son succès fulgurant a longtemps aimanté les rumeurs les plus folles sur sa personne. A un moment donné, Thiès n’a bruit que de ça. Tout le Sénégal avec. «Adja Diallo a eu un enfant qu’elle n’a jamais assumé, parce qu’il est handicapé», vitupéraient les langues pendues. Cette rumeur outrancière qui a couru sur son compte, l’a brouillée pendant longtemps avec des journalistes. Mais Adja Diallo, fieffée orgueilleuse, n’en parle jamais. A chaque fois, elle sort la même rengaine, comme une ritournelle. «Je ne veux pas parler de ça, je ne veux pas retomber dans ces histoires, que j’ai dépassées, libre à chacun de croire ce qu’il veut croire», serine-t-elle dans toutes ses interviews. Comme pour fuir ce débat glauque colporté par des «ennemies tapies dans l’ombre qui lui font la guerre». Puis, une autre rumeur plus salace, court sur son compte. Au rythme cadencé et fréquent des virées de la star ivoirienne, Didier Drogba, l’on susurrait dans les clubs fermés dakarois que le footballeur, pensionnaire de Chelsea à l’époque, ne pouvait plus se passer de la belle Sénégalaise.

Tant il multipliait les escapades pour venir passer du bon temps avec sa «préférée». Mais Adja Diallo a toujours refusé d’évoquer le sujet. Se contentant d’un fou rire et d’une langue de bois… massif : «C’est un ami». L’on ne savait pas encore à L’Observateur, que l’amitié existait, existe et existera toujours entre hommes et femmes. Bof passons… L’on accuse aussi la belle Ndèye Marie Diallo dite Adja, de s’éclater en boîtes, usant à satiété d’eau de feu (alcool) et d’héroïne pour toucher le Nirvana et ses paradis perdus dont les bouffées sourient aux langues pendues. Mais le mannequin attitré des mèches Darling, pendant des années, balaie ces «saletés» devant sa porte, d’une main, par une phrase qui tue : «Je me contentais dans les soirées, de boire juste un Red Bull, ce n’est pas méchant» Bien sûr ! Adja, il n’y a pas vraiment de quoi fouetter un chat avec ça.

L’Observateur du 4 août 2015

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