Le leader du parti Pastef – Les Patriotes, Ousmane Sonko, face à son destin. Dans le cadre de la suite de la procédure dans l’affaire de mœurs l’opposant à la jeune masseuse, Adji Sarr, l’opposant sera mis au courant de la levée de son immunité parlementaire qui vient d’être actée à l’Assemblée nationale. Laquelle notifie au député concerné la décision de la levée de son inviolabilité parlementaire. La même notification est également envoyée au ministre de la Justice qui à son tour transmet au parquet. Ce qui permet au procureur général et au juge d’instruction de pouvoir mener la suite de la procédure. Cette étape franchie, le juge d’instruction du 8e Cabinet, Mamadou Seck, aura les coudées franches pour le convoquer.
Après avoir entendu Adji Sarr, qui accuse l’opposant de viols répétés et menaces de mort, ce sera probablement au tour de Ousmane Sonko d’être auditionné.
Face à la presse hier, l’opposant avait déjà anticipé, indiquant qu’il n’est pas question pour lui de répondre à une convocation du juge d’instruction.
Déjà, l’ex-candidat à la présidentielle du 24 février 2019 soutenait ne pas reconnaître la commission ad hoc mise en place pour l’examen de la levée de son immunité parlementaire, la jugeant « illégitime ».
« Quel que soit ce qui se passera demain (ndlr : vendredi) dans leur machin, mon immunité parlementaire demeure intacte », avait-il martelé.
Source Emedia