Des sources judiciaires renseignent que l’Etat a mis en branle la machine des corps de contrôle pour fouiller dans la gestion de Nafi Ngom Keïta, ex-patronne de l’Ofnac. Et pour éviter un confit d’intérêt, nos interlocuteurs confies que c’est la cours des comptes qui va ouvrir les dossiers pour fouiller dan la gestion de l’institut depuis q’elle a été placée à sa tete il y a trois ans. Les mêmes sources de soutenir que les contrôleurs de l’Etat vont s’intéresser à la grille salariale des employés de l’Ofnac, aux conditions de recrutement, aux indemnités de voyage, aux frais des mission… Nos interlocuteurs soulignent que toutes les plaintes non exploités par l’ancienne équipe dirigée par le groupe de Nafi Ngom Keïta seront étudiées pour que nul n’ignore des raisons pour lesquelles, elles n’ont pas fait l’objet d’enquête. En effet, lors de la présentation du rapports de l’Ofnac, l’ex-patronne déclarait que pour la période 2014-2015, l’Ofnac a reçu 320 plaintes et dénonciation dont 114 par lettre, 111 par appel sur le numéro vert, 34 par adresse e-mail et 1 par application mobile. Parmi les 209 plaintes et dénonciation figurent 134 qui sont dans le champ des compétence l’Ofnac contre 75 plaintes pour lesquelles l’institution s’est déclare incompétente. L’ex-présidente de l’Ofnac remarquait que les structures publique sont les plus visées, avec plus 113 plaintes contre l’administration et 75 contre les collectivités locales. La capitale Dakar compte 207 plaintes contre zéro pour Kédougou.
