COMMUNIQUE DE PRESSE
Le retard institutionnalisé des salaires de nos camarades contractuels de l’éducation appelle une question majeure : L’Etat du Sénégal a-t-il vraiment les moyens de payer tous ses employés ?
Depuis plusieurs mois, voire même des années, les salaires de nos camarades contractuels sont payés avec du retard ; un retard cynique et injustifié. Beaucoup de nos camarades ont fêté la korité sans salaire, ils ont eu les même difficultés avec la tabaski, la tamkharite et aujourd’hui encore avec le magal.
A ce jour lundi 14 novembre 2016 nos camarades contractuels dont les salaires sont domiciliés à la BICIS, à la BHS et à Eco Bank attendent toujours leur paie.
L’Alliance pour la Défense de l’Ecole Publique et des Travailleurs- ADEPT- demande à tous les enseignants victimes de ces pratiques discriminatoires de l’Etat du Sénégal de rester chez eux jusqu’à paiement effectif de leur dû.
Par ailleurs nous rappelons aux autorités de ce pays leur obligation de traiter avec équité tous les travailleurs de ce pays. Ce traitement équitable et juste est le seul gage de paix et de stabilité dans l’espace scolaire.
Point n’est besoin de rappeler que l’Etat trouve sa légitimité dans le respect des textes et règlements qui sou tendent son fonctionnement. En bafouant au quotidien ces textes et en piétinant, par la même occasion, la dignité de ses travailleurs, L’Etat du Sénégal installe la démotivation dans les rangs de ces derniers et engage sa responsabilité sur les conséquences d’un tel état de fait.
Face à la persistance des problèmes dans le secteur de l’éducation, l’ADEPT appelle à l’unification du mouvement syndical enseignant pour qu’ensemble nous puissions parler d’une seule et intelligible voix.
Cheikh G. DIOP Secrétaire
Général National ADEPT