M.B.I (Manou Business International) Papi Ndiaye
L’état doit-il nous rappeler nos valeurs humaines? Prenons l’exemple du port des masques, de la distance sécuritaire, de la propreté et d’autres encore. Si chaque citoyen décide soi-même d’appliquer un confinement individuel en appliquant ces mesures de manière indépendante, alors nous pourrons clamer haut et fort que le Sénégal est composé d’une population soucieuse de sa survie. Nous devons prendre l’initiative de respecter les mesures sanitaires indiquées et arrêter la polémique autour de ce que l’état fait ou ne fait pas, car un peuple a beau indexer son État mais la survie d’un être dépend d’abord de sa propre volonté, il y va de notre « instinct de survie ». Le monde continuera sa mutation sanitaire et économique et l’Afrique consciente et soucieuse sera bénéficiaire dans les années à venir. Qui aurait pu imaginer il y a 10 mois que nos états africains, dans toute leur fermeté déciderons d’appliquer la réciprocité quand il s’agit de voyages d’un continent plus développé que le nôtre. L’Afrique demeure et sera plus forte à la sortie de cette crise. Notre chère terre regorge de ressources essentielles à la survie mondiale et les puissances de jadis ont les yeux rivés sur nous, c’est à nous d’en prendre conscience et de suivre les conseils administrés par nos vaillants experts médicaux.
Chers présidents africains, Après ce bref rappel, Il urge de préciser que les états ont pour mission de protéger les populations face au dangers extérieurs émanant de partout et non de ceux que ces mêmes populations peuvent se causer par leur propre insouciance, inconscience ou imprudence. En conséquence, il est possible de confirmer la difficulté de cette tâche face à sa population. Au delà, chers dirigeants, il est à rappeler la configuration quasi identique des communautés africaines mais aussi de leur manière de fonctionner quotidiennement. En effet, le peuple africain vit en communauté et se partage presque tout. Et concernant le travail, le secteur informel est majoritairement dominant sur l’étendue du continent. Il est évident, tenant compte de cette configuration, que nos états ne peuvent et ne doivent faire du plagiat, ils doivent penser à faire preuve d’une résilience adaptée aux réalités africaines. C’est alors, chers présidents, qu’il faut convoquer vos génies en matière de gestion médicale mais également de gestion humaine pour une sensibilisation renforcée de et par sa propre population elle même.
Chers président africains, Il faut que nous soyons debout car ce qui a été fait jusqu’à présent n’est pas suffisant pour endiguer la maladie. La preuve, la pandémie ne cesse de progresser et d’emporter nos compatriotes (il faut noter à cela que l’Afrique souffre le moins dans la propagation du Covid). Autrement dit, il ne faut pas avoir peur de prendre les décisions les plus drastiques encore moins d’avoir les mains tremblantes quand il s’agit de parapher les dossiers sanctionnant ceux qui refusent de veiller à leur propre vie. Cher peuple Africain ! Seuls nous, pouvons sauver nos propres vies et soutenir nos états à mieux coordonner et encadrer cette pandémie qui persiste à changer le monde