Un des avocats de Pape Alé Niang a asséné ses crues vérités. Suite à la dégradation de sa santé. Il a fait, le lundi 2 janvier, une plaidoirie avant l’heure.
D’emblée, il a affirmé que: «l’état de santé du journaliste devrait préoccuper toute personne soucieuse de vivre dans un État de droit et de respecter des droits fondamentaux qui sont les piliers de toutes les sociétés démocratiques ».
Selon lui, le refus de s’alimenter et le rejet de toute forme d’assistance médicale est la forme de combat souverainement décidée, pour protester contre une détention devenue désormais abusive et excessive, du fait qu’elle ne se justifie plus pour la nécessité de l’information qui semble terminée, pour autant qu’aucun acte n’est posé par le juge depuis son audition au fond hormis la révocation de sa liberté qui était restreinte et conditionnée. «Son droit d’être en liberté et celui de comparaître dans les meilleurs délais devant une juridiction de jugement s’il y a lieu, ainsi que la présomption d’innocence dont il bénéficie surtout qu’il conteste le bien fondé en faits et en droit des préventions retenues à son encontre, ne sont pas respectés », souligne-t-il.
Me Ly d’indiquer que le journaliste aurait eu un malaise aux environs de 16 h et a perdu beaucoup de son poids et de ses capacités. «Le parquet traîne ses réquisitions sur la demande de mise en liberté déposée sur sa table depuis plusieurs jours et il est à parier que la même démarche nonchalante pourrait affecter la clôture de l’instruction.
Il y a des situations qui ne grandissent pas une nation et qui créent des précédents très fâcheux. La responsabilité de toute personne pouvant mettre fin à cette détention s’éternise », accuse le conseil.