La journaliste qui faisait des crocs-en-jambe aux migrants a regretté son acte.
à la frontière Serbo-hongroise. Licenciée par son employeur et houspillée dans les réseaux sociaux, elle se défend non sans faire amende honorable.
La journaliste qui fait l’objet d’une enquête criminelle pour « infraction à la paix » a tenté d’expliquer pourquoi elle s’en est prise aux migrants Syriens qui avaient forcé le barrage de la Police hongroise. Selon sa version, elle a été prise de panique quand elle s’est aperçue que les migrants fonçaient sur elle. «La caméra tournait, des centaines de migrants ont rompu le cordon policier, l’un d’eux m’a foncé dessus et j’ai eu peur. Là, quelque chose a craqué en moi… J’ai pensé que j’étais attaquée et que je devais me protéger. C’est dur de prendre les bonnes décisions lorsqu’on est en état de panique».
Loin des portraits dressés d’elle par la toile, la journaliste proche de l’Extrême droite se défend d’être « raciste et sans cœur ». « Je suis juste une mère au chômage, d’enfants en bas âge, qui a pris la mauvaise décision », fait-elle savoir avant de se confondre en excuses.