Les recettes fiscales 2024 connaissent une ascension de 287 milliards FCFA

La gestion budgétaire des onze premiers mois de 2024 a été caractérisée par une augmentation notable des ressources tout en enregistrant une exécution soutenue des dépenses publiques. Selon les données préliminaires, les ressources totales hors dons en capital se sont élevées à 3 357,3 milliards de francs CFA, affichant une progression de 7,6 % par rapport à l’année précédente, comme l’a souligné le site Sud Quotidien. Les dépenses publiques, hors celles financées par des fonds externes, ont atteint 4 279,8 milliards de francs CFA, soit une hausse de 10,2 %.
Les recettes fiscales, constituant 3 192,7 milliards de francs CFA, ont contribué de manière significative à cette croissance, atteignant une augmentation de 9,9 % (soit 287,2 milliards de francs CFA). Cette progression est attribuée aux recouvrements marquants concernant l’impôt sur les sociétés, l’impôt sur le revenu, l’IRVM/IRCM, la TVA intérieure hors pétrole et le FSIPP, avec des chiffres respectifs de 55,6 milliards, 46,2 milliards, 28,8 milliards, 29,2 milliards et 44,5 milliards.

La Direction de la Prévision des Études Économiques, dans son point mensuel de conjoncture de janvier 2025, a précisé que cette dynamique a été soutenue par des recouvrements douaniers, notamment par une hausse de la TVA à l’importation et des droits de porte, augmentant de 48,7 milliards et 30,6 milliards de francs CFA pour atteindre 598,0 milliards et 349,7 milliards respectivement. Cependant, une baisse des recouvrements a été enregistrée concernant la TVA sur le pétrole et les droits d’enregistrement, en diminution de 14,0 milliards et 7,1 milliards de francs CFA.
Concernant les dépenses publiques, les 4 279,8 milliards de francs CFA dépensés à novembre 2024 marquent une augmentation de 10,2 % par rapport à l’année précédente. Cette dynamique inclut une hausse des charges salariales, des intérêts sur la dette, ainsi que des transferts et subventions, ces derniers ayant augmenté respectivement de 10,9 %, 37,2 % et 9,8 %. Par ailleurs, cette hausse a été partiellement contrebalancée par une baisse des dépenses de « fournitures, entretien et autres », ce poste ayant diminué de 12,2 %.
Ces informations, relatées par Jean Pierre Malou et parues sur Sud Quotidien, montrent une gestion budgétaire active et un effort continu dans la mobilisation des ressources internes au cours de l’année écoulée.

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