Dans son dernier numero du 27 décembre 2015 Jeune Afrique s’est intéressé aux personnalités qui feront le continent en 2016. Pour cela le journal a dressé «sa» liste dans laquelle le Sénégal est représenté par deux de ses fils.
Naturellement, le premier n’est autre que le Président de la République Macky Sall. L’autre personnalité n’en est pas moins illustre puisqu’il s’agit d’un autre sall en l’occurrence Khalifa.
S’intéressant au du président de la République, Jeune Afrique a expliqué comment Macky Sall pourrait marquer 2016. Et à ce propos le journal a évoqué la promesse de réduire son mandat et le référendum tant attendu par les Sénégalais, mais dont on ne sait absolument rien jusqu’à présent.
Pour Jeune Afrique, le Président de la République du Sénégal est attendu pour édifier les sénégalais qui veulent savoir s’il va respecter sa promesse électorale et programmer 2017 ou faire du « wax waxet » (se dédire), comme l’avait fait son prédécesseur Me Abdoulaye Wade.
« A cinq mois du référendum censé entériner, parmi d’autres réformes institutionnelles, la réduction du mandat présidentielle, le flou reste total. Le calendrier n’a pas été confirmé. Nul ne connaît le contenu des réformes qui seront soumises aux Sénégalais et le Conseil constitutionnel n’a toujours pas été saisi, pour donner son avis sur cette réduction atypique de mandat en cours » note JA. Et de se demander : « MACKY SALL se risquera-t-il au wax waxet (« se dédire d’un engagement, en Wolof), comme celui qui avait coûté cher, en son temps, à son prédécesseur, ABDOULAYE WADE? »
Toutefois, JA souligne que le Président SALL « a répété à maintes reprises, qu’il respectera sa promesse de campagne et réduira son mandat (…), mais à force de renvoyer aux calendes grecques la mise en oeuvre de cet engagement symbolique, MACKY SALL a fait naître la suspicion sur ces intentions ».
L’autre personnalité citée par Jeune Afrique est KHALIFA SALL, le maire de Dakar.Le journal présente Khalifa comme le vééritable challenger de Macky Sall en 2017 ou 2019 », Karim Wade étant toujours en prison Idrissa Seck, qui « apparaît plus effacé que jamais ».
Selon Jeune Afrique la menace constitué par Khalifa Sall réside dans son aura grandissant.
Ses réalisations à la tête de cette grande agglomération font que l’hebdomadaire voit celui qui est maire de Dakar depuis 2009 comme un futur candidat à la prochaine présidentielle. Mais l’hebdomadaire indique que M. Sall « n’est jamais sorti du bois » pour affirmer son désir d’être candidat.
Le journal tente d’expliquer ce mutisme du socialiste par le fait que rien n’est encore sûr que la prochaine élection, pour désigner celui qui va diriger le Sénégal, va se tenir en 2017.avec l’incertitude sur la tenue du référendum annoncé initialement 2016 (Si cela n’est pas fait la présidentielle va se tenir en 2019).
S’y ajoute que le patron du parti socialiste Ousmane Tanor Dieng qui « avait promis qu’il partirait, mais il est toujours là, inamovible dinosaure » n’a toujours pas pris une décision sur la participaton ou non du Ps sous sa propre bannière ou en soutenant Macky Sall.