Invité de l’émission D’clique sur la TFM, l’ancien premier Ministre Abdoul Mbaye s’est prononcé sur de nombreuses questions notamment sur le dossier d’Aida NDiongue, ancienne sénatrice du Parti démocratique sénégalais (PDS).
En effet,selon lui, la militante très engagée du régime de Wade a été impliquée sur une affaire de marché à hauteur 05 milliards. Une histoire fausse car Madame Aida Ndiongue a été blanchie par tous les cours et tribunaux du Sénégal.D’ailleurs, la commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) avait même rendu un arrêt de non-lieu dans cette affaire.
En Réalité, le malheureux recalé des parrainages de la présidentielle 2019 qui a peiné à décrocher un poste de député et viré pour son incompétence par Macky Sall, raconte des contre vérités. La vraie histoire qu’Abdoul Mbaye n’ose révéler au grand public est qu’en 2007 voir 2008 ,à ce temps Directeur de la Banque sénégalo-tunisienne (BST), et gestionnaire du compte de l’ex sénatrice Aida Ndiongue, il lui avait emprunté une somme de 500 millions pour acheter un immeuble et malheureusement pour Mr Mbaye la dame a décliné cette demande. C’est la raison pour laquelle, Madame Aida Ndiongue avait finalement viré tous ces fonds à la CBEAO.
Ainsi, animé par cette haine et cette envie de vengeance, l’ancien bras droit de Macky a profité de la CREI pour régler ses comptes hélas échec total dans son profond esprit de nuire cette honnête femme. Le Sieur Mbaye se croit blanc comme neige ,alors que pour rappel, des organisations non gouvernementales tchadiennes et internationales ainsi que des victimes du régime de Hissène Habré, avaient annoncé leur volonté de porter plainte contre Abdoul Mbaye pour entre autres, faits de complicité de recel de deniers publics, et voudraient aussi le citer comme témoin à un procès de Hissène Habré au Sénégal,renseigne le journal le quotidien.
Bref, l’homme qui prône une certaine éthique dans la gouvernance publique a été impliqué dans le recyclage dans le circuit monétaire de fortes sommes d’argent constituant des biens mal acquis d’un ancien dirigeant étranger.Jusque là aucune explication valable.
