Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a fixé la date du 13 septembre pour la tenue de la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko. C’est dans une lettre envoyée au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, que cette échéance a été officiellement communiquée. Pourtant, à seulement trois jours de cette session cruciale, des mouvements sont observés au sein du Parlement.
Selon le quotidien Les Échos, des représentants du protocole de la Primature ont visité l’Assemblée nationale le 10 septembre afin de régler les derniers détails logistiques. Le placement des différents acteurs ainsi que les heures d’arrivée ont été passés en revue, en étroite collaboration avec le protocole de l’Assemblée. Tout semblait prêt pour la session prévue.
Cependant, un nouveau développement vient perturber ces préparatifs. Le journal Les Échos révèle que la veille, le 9 septembre, Bassirou Diomaye Faye avait adressé une autre correspondance à Amadou Mame Diop. Cette fois, il y évoquait la possibilité d’une dissolution de l’Assemblée nationale, ce qui remet en question la tenue de la DPG.
Ce climat d’incertitude s’inscrit dans un contexte de tensions autour de la gestion des dates. La Conférence des présidents de l’Assemblée nationale avait initialement programmé la DPG pour le 11 septembre, une décision perçue comme contraire au règlement intérieur par certains députés, notamment ceux du groupe Yewwi Askan Wi. Malgré cette polémique, les préparatifs pour la session du 13 septembre avaient été lancés, mais l’ombre d’une dissolution de l’institution législative plane désormais, menaçant de bouleverser le calendrier.