Le Président de la Mauritanie n’est pas content de la méthode forte incarnée par certains de ses homologues africains pour obliger le désormais ex-homme fort de Banjul à lâcher le Pouvoir. Et a tenu à le manifester, en jetant des pierres dans le jardin de ces derniers. En effet, selon Seneweb, Mohamed Ould Abdel Aziz, s’exprimant à l’Agence mauritanienne d’information (AMI), croit dur comme fer que sa médiation gagnante avec le président guinéen, Alpha Condé, est “une victoire pour les partisans de la paix contre les prêcheurs de la violence et ceux qui battent les tambours de la guerre croyant pouvoir régler ce problème par cette option”.
Visiblement remonté contre l’attitude de Macky Sall et ses pairs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, qui ont mobilisé 7 000 hommes prêts à lancer l’assaut contre Yaya Jammeh, le Chef de l’Etat mauritanien a la certitude que la région Ouest africaine est d’une importante capitale et la responsabilité de ses dirigeants est de tout faire pour la préserver des dangers de la violence afin de la tenir hors de la liste des huit zones enflammées que compte le continent africain.
“Si la violence avait été adoptée pour résoudre le problème gambien, c’est ce qui allait arriver”, a-t-il affirmé.
Il a loué “la sagesse et le sens du sacrifice de l’ancien président gambien”, soutenant que “les efforts de la médiation conjointe ont conduit à cet accord historique qui marque la victoire de la paix, du développement et de la stabilité, non seulement pour la Gambie, mais pour la région toute en entière”.
Le Président mauritanien n’a pas manqué de saluer l’esprit de Yaya Jammeh, qui a accepté les termes du consensus auquel la dernière médiation a abouti. Tout comme Abdelm Aziz a demandé au successeur Adama Barrow de tout mettre en oeuvre pour consolider les acquis trouvés sur place.
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