Les prostituées de nationalités étrangères inculpées pour association de malfaiteurs et défaut de carnet sanitaire dans l’affaire du night-club « Silencio », plus chanceuses que Moustafa Ataoui, hument depuis hier l’air de la liberté. jotay revient sur les raisons qui expliquent les réticences du Parquet général à libérer Moustafa Ataoui.
La semaine dernière, le Parquet général de la Cour d’appel de Dakar avait formulé un pourvoi sur la mise en liberté provisoire ordonnée par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel concernant Moustafa Ataoui. Le pourvoi étant suspensif, cela avait comme conséquence le blocage en prison du patron du night-club « Silencio » en prison. Cependant, Moustafa Atoui est, en fait, le seul à rester en prison, car, les ukrainiennes, marocaines et tunisiennes n’étaient pas concernées par le pourvoi. Le fait est qu’elles n’étaient pas citées dans la requête. Ce qui fait qu’elles n’ont pas été concernées par le pourvoi. Un autre recours a été introduit par leurs conseils et le dossier a été vidé hier par la chambre d’accusation qui a ordonné leur mise en liberté provisoire.
Par ailleurs, selon nos informations, le Parquet général est réticent à accorder la liberté provisoire au boss de « Silencio », du fait des délits pour lesquels il est poursuivi. Moustafa Ataoui est poursuivi pour association de malfaiteurs, proxénétisme et…Blanchiment de capitaux. Pour ce qui concerne ce dernier chef d’inculpation, c’est dû aux rentrées d’argent, que faisait le night-club « Silencio ». Selon nos sources, les femmes de nationalités étrangères étaient des « prostituées » de « luxe » qui se faisaient 200 à 300.000 francs la passe, et même plus. Et ce sont les ukrainiennes qui étaient les plus chères. Ce qui fait que Moustafa Ataoui pouvait gagner 20 millions de francs… par jour. Les passes se faisaient sur commande et payables à la caisse.
Il y avait des jacuzzis, des massages de toutes sortes…Et c’est ce qui, selon nos informations, justifie le délit de blanchiment de capitaux. Reste maintenant à savoir qui étaient les clients des dames.
Jotay.net
