Transféré en deuxième division espagnole cet été, en provenance de Lausanne, Enzo Zidane peine à percer au plus haut niveau. Dans une interview accordée aux journalistes de Marca, le fils de Zinedine Zidane évoque (entre autres) la pression inhérente à son patronyme.
A 23 ans, Enzo Zidane n’a pas encore véritablement lancé sa carrière au plus haut niveau. Cette saison, le milieu de terrain va découvrir un quatrième club et évoluer pour la première fois en deuxième division. Après une rencontre de Liga avec le Real Madrid, quatre avec le Deportivo Alaves puis seize rencontres de première division suisse la saison passée avec le FC Lausanne, celui qui désire se faire appeler “Enzo” vient d’être prêté au Rayo Majadahonda, tout juste promu dans l’antichambre de l’élite espagnole.
Le parcours peut sembler chaotique, mais pour le fils de l’illustre Zinedine Zidane, il représente un certain accomplissement. “C’est une année où j’ai énormément appris. J’ai quitté mon chez moi, le Real Madrid, j’ai rencontré cinq entraîneurs et autant de visions du football”, a-t-il confié aux journalistes de Marca. J’ai beaucoup grandi sur le plan personnel même si c’était difficile car j’espérais jouer davantage.”
“Être le meilleur Enzo possible”
Au Rayo Majadahonda, qui aura pour but de “jouer le maintien”, prévient-il, Enzo espère évidemment s’imposer comme un titulaire pour la première fois depuis ses débuts. “Mon objectif ? C’est de jouer. J’adore ça !, appuie-t-il. Je me sens très bien ici. J’ai une bonne relation avec l’entraîneur et mes partenaires me traitent très bien.” Un cadre de travail qui, à l’écouter, a rarement été aussi paisible, notamment à cause de son patronyme.
“La pression ? Je l’ai depuis que je suis petit et ce sera toujours comme ça, ça ne changera pas, affirme-t-il. J’essaie d’en faire abstraction et de me concentrer pour être le meilleur Enzo possible.” Marteler le nom Enzo dès qu’il peut n’a rien d’anodin. Pour le fils de “Zizou”, c’est aussi une manière de susciter moins d’attentes.
“Les gens te comparent, te critiquent, veulent plus de toi, disent que tu es ici parce que tu es le fils de quelqu’un…, regrette-t-il. D’autres vous critiqueront pour d’autres choses, mais j’essaie de ne pas penser ça. Je pense seulement à grandir comme Enzo et rien d’autre.” Vaste programme.