Le cancer du sein est parmi les maladies les plus dangereuses qui menacent la vie des femmes et mettent leur santé en danger. Touchant rarement les hommes, cette maladie se manifeste par le développement de tumeurs cancéreuses au niveau d’un ou des deux seins. Pour éviter d’y laisser sa vie, il est important de le détecter dès ses premières phases et ainsi le traiter avant qu’il ne se propage à d’autres parties du corps. Pour vous aider à bénéficier de ce dépistage précoce, voici 5 signes que la plupart des femmes négligent, mais qu’il faut absolument prendre en considération.

Responsable de plus de 11.000 décès en France, le cancer du sein est considéré comme le type de cancer féminin le plus mortel. Les risques de le développer augmentent avec l’âge, puisqu’il touche généralement les femmes de 50 ans et plus, et avec les antécédents cancéreux chez la femme et son patrimoine génétique. De plus, certains facteurs tels que le tabagisme, l’obésité, la mauvaise alimentation ainsi que les changements hormonaux (prise prolongée de contraceptifs, grossesse tardive, ménopause précoce…) favorisent également le développement des cellules cancéreuses.

Pour vous aider à mettre toutes les chances de guérison de votre côté et détecter le cancer du sein dès son apparition, il faut être vigilante quant aux signes qui peuvent indiquer sa présence.

5 signes indiquant un cancer du sein et que la plupart des femmes négligent :

1 – Les grains de beauté :

Les grains de beauté sont généralement associés au mélanome, ou cancer de la peau. C’est pourquoi, les dermatologues conseillent de les garder sous surveillance et de leur rapporter tout changement dans leur couleur, forme ou diamètre ou s’ils commencent à se multiplier. Or, selon deux études réalisées l’une à l’Université d’Harvard aux États-Unis et l’autre à l’INSERM en France, les femmes âgées entre 39 et 65 ans qui ont plusieurs grains de beauté sur les bras présentent un plus haut risque du cancer du sein. L’étude américaine menée sur près de 74 500 infirmières a montré que celles qui avaient moins de 15 grains présentaient 8% de risques de développer ce type de cancer tandis que celles qui ont en plus de 15 avait un taux de risque de 11%.

2 – Toux persistante :

La toux est un symptôme bénin, généralement causé par une allergie, ou une irritation de la gorge ou des voies respiratoires, et il suffit d’en traiter la cause pour la voir disparaître. Cependant, quand elle devient persistante et que les traitements habituels tels que les expectorants ou les antitussifs n’en viennent pas à bout, il est vivement recommandé de consulter. Une toux persistante peut être le signe d’un cancer du poumon ou du larynx ou indiquer que les tumeurs cancéreuses du sein se sont propagées vers d’autres organes.

3 – Troubles de la vessie :

Les troubles hormonaux qui accompagnent généralement le cancer du sein provoquent un dessèchement de l’urètre (canal qui permet le passage des urines de la vessie vers l’extérieur) ce qui réduit le contrôle de la vessie. Ainsi, les personnes atteintes du cancer du sein peuvent souffrir d’incontinence ou de fuite urinaires, des troubles accentués par la toux qui exerce de fortes pressions sur la  vessie. 

4 – Une fatigue inexpliquée :

Également appelée asthénie, la fatigue provoquée par le cancer ne ressemble en rien à la fatigue habituelle ressentie après un effort physique ou mental. Il s’agit plutôt d’un état de faiblesse handicapant qui empêche la personne qui en souffre d’accomplir les tâches basiques du quotidien comme parler, monter les escaliers, se laver… De plus, même une longue nuit de profond sommeil n’y fait rien et ne permet pas de retrouver son énergie.

5 – Un mal de dos inexpliqué :

À cause d’une mauvaise posture, d’un affaiblissement des muscles dorsaux ou de longues heures passées devant un ordinateur, plusieurs personnes souffrent de mal du dos. Cependant, ce symptôme peut également être le signe que des tumeurs cancéreuses se développent dans les tissus profonds du sein, et entrainent ainsi des douleurs au niveau des côtes ou de la colonne vertébrale, ou qu’elles se sont propagées pour toucher d’autres parties du corps. Ainsi, en cas de douleurs dorsales persistantes sans raison apparente, il est recommandé de procéder à un contrôle médical.