Après le scrutin législatif tenu hier, l’heure est au débat pour certains. D’autres encore, tentent de se justifier.
Surnommé «député du peuple», Me El Hadj Moustapha Diouf court le risque de ne pas siéger à l’Assemblée nationale dans cette 13è législature. La coalition «Leeral» qu’il dirige n’a pas obtenu beaucoup de voix d’après les résultats provisoires affichés.
Sur ce, Me Diouf semble accuser le régime. «On a renversé mes bulletins de vote sur l’ensemble du territoire. C’est une tentative de sabotage qui ne passera pas», dit-il. Pour lui, «les sénégalais sont mûrs et savent qui est capable de les représenter à l’Assemblée nationale. On ne peut pas arrêter la mer avec ses bras».
De son côté, il dit avoir constaté pleins de manquements dans l’organisation de ces élections. Il soutient que «sur l’ensemble du territoire, le gouvernement a refusé d’organiser normalement le vote comme à Touba et dans beaucoup de quartiers à Dakar. A Kaolack, le vote s’est déroulé normalement en dépit d’un retard plus ou moins important enregistré dans différents centres de vote», dénonce l’avocat.