Question :
Quel est le point de vue du saint Coran au sujet de l’enfant né à l’issu de la fornication ou d’une relation adultérine ? Cet enfant peut-il être Imam de la prière du vendredi et la prière d’assemblée ? Peut-il hériter de son père ?
Réponse :
Certains cheikhs et savants musulmans n’ont pas compris cette question, c’est pourquoi ils donnent sans aucune preuve des fatwas qui privent les enfants nés dans de telles conditions de certains privilèges sociaux et économiques !
Certains cheikhs et savants musulmans considèrent l’enfant né hors mariage comme un criminel qui mérite la punition !!
En fait, les enfants nés hors mariage n’ont commis aucun péché, alors personne n’a pas le droit de priver ces enfants de leurs droits sociaux et économiques.
Selon le Saint Coran, l’enfant né hors mariage n’est pas différent de l’enfant né selon une relation de mariage. Dieu tout puissant dit :
“Appelez les enfants adoptifs du nom de leurs pères : ce sera plus juste devant Dieu ; mais si vous ne connaissez pas leurs pères, ils sont vos frères en religion et vos protégés”. Al-Ahzâb 33/5
L’enfant né hors mariage doit être attribué aux deux personnes qui ont commis la fornication, et cet enfant ne doit pas être privé de ses droits sociaux et économiques.
L’enfant né hors mariage peut être Imam de la prière du vendredi et la prière d’assemblée, et il peut être président de la communauté musulmane, il n’y a aucun problème à ce sujet.
L’enfant né hors mariage peut hériter de son père et de sa mère, c’est un de ses droits.