Coup de tonnerre : l’alliance de gauche du Nouveau Front populaire est arrivée en tête du deuxième tour des élections législatives dimanche, devant les macronistes et le Rassemblement national. Ses leaders, à l’image de Jean-Luc Mélenchon ou Marine Tondelier, s’affirment prêts à gouverner.
La gauche unie dans la victoire. Les leaders du Nouveau Front populaire assurent, dimanche 7 juillet, que la coalition est prête à « gouverner », après des élections législatives qui place la formation en majorité relative à l’Assemblée nationale, mais divergent quant à l’attitude à adopter sur d’éventuelles alliances.
« Aucun subterfuge, arrangement ou combinaison ne serait acceptable », a martelé l’insoumis Jean-Luc Mélenchon, refusant « d’entrer dans des négociations » avec le parti présidentiel à l’issue du second tour des élections législatives, rapporte Rfi.
Pour l’ancien président de la République François Hollande, élu député en Corrèze, il « revient » au contraire au Nouveau Front populaire de « chercher, s’il peut, à agréger d’autres familles politiques », concédant cependant que cela allait être « très difficile ».
Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé dimanche soir qu’il présenterait lundi matin sa démission au président Emmanuel Macron après les élections législatives qui ont placé la gauche en tête, mais s’est dit prêt à rester à Matignon « aussi longtemps que le devoir l’exigera » dans le contexte des Jeux olympiques, renseigne france24.