Mamadou Lamine Diallo attaque les membres de l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL). Un nouveau cadre de l’opposition sénégalaise lancé le 19 septembre dernier qui regroupe près de 110 partis et mouvements politiques. Le leader de Tekki n’a pas manqué de rappeler le passé et les actions de certains de ses membres notamment ceux de Benno Bokk Yakaar qui dirigeaient le Sénégal. « Tekki a été de tous ces combats démocratiques pour la refondation des institutions de notre pays. Tekki connaît le sujet. Alors, de qui se moque le conglomérat dénommé abusivement ATEL? », a écrit Mamadou Lamine Diallo sur son compte X visité par Senego.
Son post In extenso!
Ceux qui ont financé des dizaines de listes aux législatives de 2017 pour finir par nous imposer, par la force de la répression, un parrainage corrompu;
Ceux qui ont toujours refusé un ministre chargé des élections non partisan;
Ceux qui ont toujours refusé de remettre le fichier électoral à temps aux acteurs concernés ;
Ceux qui ont taillé notre constitution dans tous les sens, bouleversé le calendrier électoral et poussé à un décalage entre la présidentielle et les législatives , alors que le peuple avait obtenu une synchronisation des deux élections en 2012;
Ceux qui ont toujours refusé le bulletin unique;
Ceux qui ont voulu réduire l’opposition à sa plus simple expression;
Ceux qui ont toujours refusé l’accès aux médias d’Etat à l’Opposition;
Les voilà, entrain de réclamer une transparence aux élections anticipées de novembre 2024 qu’ils ont imposées par le bricolage de la constitution au Président BDDF.
Tekki a été de tous ces combats démocratiques pour la refondation des institutions de notre pays. Tekki connaît le sujet. Alors, de qui se moque le conglomérat dénommé abusivement ATEL?
Les membres de l’Atel sont montés au créneau pour dénoncer le processus électoral en cours pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain. En conférence de presse à l’issue de l’assemblée générale constitutive de cette alliance hier, jeudi 19 septembre, les responsables de ce cadre fédérateur de la nouvelle opposition ont dénoncé les mesures prises par le régime en place dans le cadre du processus électoral, depuis la dissolution de l’Assemblée nationale jusqu’aux deux décrets portant convocation du corps électoral et répartition des sièges entre les scrutins majoritaire et proportionnel. Ils ont accusé le Président Diomaye Faye d’avoir rompu avec la longue tradition de concertation et de consensus acquise par le Sénégal depuis l’instauration du Code électoral Kéba Mbaye en 1992.