La coalition Manko Taxawu Senegal dont Khalifa Sall, en prison était la tête de liste lors des élections législatives dont elle est déclarée deuxième par la Cours d’appel qui a publié les résultats officiels, a fait un recours au près du Conseil constitutionnel aux fins de contestation de la régularité des opérations électorales. Déposée le 09 août dernier, elle demande à titre principal l’ »annulation du scrutin » en invoquant les violations des dispositions de la loi électorale.
La coalition Manko Taxawu Senegal a fait cette déclaration au micro de Senego, lors d’une conférence de presse tenue, vendredi, à son siège. Khalifa Sall et ses alliés ont relevé plusieurs dysfonctionnement et « violations graves de la loi électorale durant tout le processus« . Elle dénonce dans sa requête adressée au Conseil constitutionnel des anomalies lors du dépouillement des urnes dans des localités à Dakar et dans d’autres localités du pays. « Des bulletins dépouillés supérieurs au nombre de votants, des procès verbaux entachés d’anomalies, des bourrages d’urnes comme à Guédiawaye« , a relevé la coalition de Khalifa Sall, qui estime que les élections législatives du 30 juillet dernier consacre une entreprise de fraude planifiée au plus haut sommet de l’Etat, exécutée par les services de l’Etat, notamment par le ministère de l’Intérieur, la Direction générale des Elections, la Direction générale de l’automatisation des fichiers, l’administration territoriale, le ministère de Affaires étrangères, les représentations diplomatiques et consulaires avec la complicité de la Cena « qui n’a pas était à la hauteur de sa mission de supervision et de contrôle du processus électoral et qui se serait signalée par son « étrange et suspect passivité face aux graves et nombreuses violations de la loi électorale« .
Conférence de presse MTS
Posted by Senego.com on Friday, August 11, 2017