En perspective des législatives, le maire de Guédiawaye, ci-devant, tout puissant maire de Guédiawaye et frère de du non moins tout puissant Macky Sall, Président de la République du Sénégal souffle le chaud et le froid.
Aliou Sall et Thimbo, son oncle, ont été sommés par le Président Macky de ne pas de présenter comme tête de liste lors des législatives.
Après avoir courbé l’échine face au grand frère, devoir d’aînesse et/ou logique (intérêt) de parti obligent, Aliou Sall Maire de Guédiawaye est revenu défier l’autorité du président sous le prétexte fallacieux qu’il y auraient des faucons tapis dans l’ombre du palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor qui ont dansé et jubilé parce qu’il a été mis à l’écart. Il maintient donc sa candidature comme tête de file de la coalition au pouvoir à Guédiawaye.
Comme il fallait s’y attendre, cette nouvelle donne a soulevé l’ire des inconditionnels de Macky Sall, parmi lesquels Farba Ngom qui crie urbi et orbi qu’il n’y a aucun faucon au palais de la République et encore moins un quelconque complot contre le frangin de sa majesté. D’autres responsables comme Abdou Khafor Touré, responsable APR à Wakhinane Nimzatt, balance : “à lui seul, Aliou Sall ne peut rien gagner. Il y a quatre ans, personne ne le connaissait à Guédiawaye. » Selon toujours ce responsable de la mouvance présidentielle: “Que ça soit Aliou Sall, Massamba ou Mademba, l’essentiel c’est que la Mouvance présidentielle remporte les Législatives du 30 juillet prochain”. Voilà qui est clair.
Coup de théâtre ce matin !
Le quotidien L’Observateur nous apprend que le frangin du big boss a retiré sa candidature. Vous avez bien lu, Aliou Sall n’est plus candidat à la candidature. C’est la raison pour laquelle à Senepeople, nous nous demandons à quoi joue le maire de Guédiawaye? Comment ose-t-il défier l’autorité de son grand frère de président de la sorte avec une telle légèreté qui frise l’irresponsabilité ? S’il voulait affaiblir son grand-frère, il l’a réussi car d’autres responsables n’hésiterons plus de s’engouffrer dans la brèche ouverte.
Nous refusons, à senepeople, d’être aussi sévère que le rastafari Ivoirien qui aurait traité un tel comportement de « bête et méchant » mais nous dirons tous simplement que le frangin du président à tout intérêt à calmer « sa joie ».
Voilà ce que cela donne quand on parle de gestion familiale du pouvoir. Attention au retour de bâton.