Date des prochaines législatives, le «2 juillet 2017»… La grande nouveauté cette année, c’est que les Sénégalais de la diaspora auront une quinzaine de députés pour les représenter à l’Assemblée nationale. C’est ce que dit le texte adopté le 2 janvier dernier, qui retient l’option du «scrutin majoritaire» et la subdivision de l’extérieur du pays en «huit départements électoraux». C’est à la fois une «vieille doléance», une «note positive» et une «promesse tenue», nous disent nos interlocuteurs, qui se posent tout de même un certain nombre de questions. «Le diable est dans les détails», dit à ce sujet le président de l’Association des Sénégalais d’Amérique (Asa). Papa Ibrahima Sow, comme la plupart de ceux que nous avons rencontrés, s’attend à ce que ces élus soient des personnes expérimentées, issues de «la diaspora profonde », et avec, pourquoi pas, «un passé militant». Et attention, dit-on encore, à ce que la politique ne vienne pas tout gâcher !