Le secteur de l’éducation et l’enseignement en crise est un constat bien amer qui se certifie de jour en jour. La dernière en date est le saccage d’une école dans la banlieue dakaroise où les élèves (peut-être frustrés) pour marquer la fin d’une année scolaire se sont adonnés à un vandalisme répugnant, inimaginable, il y a dix ans. Pourtant dans sa vision pour un Sénégal meilleur, Bougane Guèye Dany et sa Grande Coalition Gueum Sa Bopp avaient proposé des solutions plus larges…
L’année scolaire 2021-2022 sera à coup sûr, une page sombre du secteur de l’éducation et l’enseignement, qui, en crise avait presque frôle le spectre d’une année blanche. Et pour corser le débat, le saccage récent d’une école dans la banlieue dakaroise est venu en rajouter un grain de sel, interpellant plus d’un Sénégalais, car selon les réactions recueillis de part et d’autres, de la politique étatique en passant par les acteurs de l’enseignement, sans oublier les élèves et parents d’élèves et même l’environnement sociétal, la responsabilité est largement partagée.
Pourtant dans une vision partagée avec sa Grande Coalition Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, leur leader, avait décliné des solutions pour régler de manière durable les crises qui se secouent le secouent ce fondement d’un essor durable du Sénégal.
Pour Bougane Guèye Dany, cette volonté passe d’abord par le bannissement de l’injustice sociale dans le traitement salarial des enseignants et éliminer les statuts précaires : vacataires et volontaires.
Mais dans le secteur primaire aussi, l’urgence selon la Grande Coalition Gueum Sa Bopp est d’améliorer l’environnement des apprentissages en éliminant le phénomène des classes en abris provisoires (qui étaient 6600 au moment de ces concertations) et au besoin même vendre l’avion présidentiel pour combler le gap de 35 000 enseignants pour une éducation de qualité pour tous.
Comme pour répondre à cette crise actuelle des valeurs, le leader de la Grande Coalition Gueum Sa Bopp souligne aussi l’impératif renforcer l’enseignement religieux dans le système éducatif, d’introduire l’anglais, les langues nationales et l’informatique à l’école primaire, mais surtout revisiter l’histoire et le parcours de nos érudits qui seront également enseignés à nos écoliers.
Mais conjointement l’autre nécessité est de réparer l’élève, dès le début du cycle moyen, à une formation professionnelle qualifiante à travers la création de lycées professionnels techniques et technologiques dans tous les départements pour répondre aux besoins des entreprises.
Pour Gueum sa Bopp, afin de réduire la mendicité et améliorer la savoir dès le bas-âge, il faut aussi mettre en place un dispositif pour certifier les connaissances des maîtres coraniques et arabisants devant intégrer la fonction publique et subventionner l’enseignement religieux non formel (Daaras).
Mais l’autre nécessité, selon toujours la vision de Bougane Guèye et ses proches est de revoir rationnellement le système d’orientation et de guidance scolaire afin de rendre le système éducatif plus adapté, en mettant l’accent sur les sciences et la technologie dès la classe de 6ème.
A un niveau supérieur, besoin est de réformer le système universitaire et repenser les contenus programmatiques (Concertation Nationale sur l’Avenir de l’Enseignement Supérieur) et d’améliorer les conditions sociales et pédagogiques dans nos universités…
