Alors que le basketteur LeBron James avait accusé Donald Trump d’utiliser le sport pour « diviser » dans une interview, le Président américain n’a pas tardé à lui adresser une réponse pleine d’ironie sur les réseaux sociaux.
La gachette Donald Trump a atteint sa nouvelle cible. Connu pour ses attaques répétées sur Twitter, le Président américain a utilisé son arme préférée contre LeBron James ce samedi, qui l’avait critiqué avec virulence lors d’une interview accordée à la chaine CNN. Tout a commencé vendredi, lorsque le basketteur était invité sur le plateau de la chaine américaine pour évoquer l’ouverture de son école pour les enfants défavorisés dans sa ville natale, Akron. La nouvelle recrue des Los Angeles Lakers en a profité pour s’exprimer sur la politique et les problèmes raciaux aux Etats-Unis. «Je ne peux pas m’asseoir et ne rien dire.» a-t-il commencé, avant de se pencher sur le cas de Donald Trump.
Le président américain, élu en novembre 2016, utilise selon lui «le sport pour diviser», ce qui le «touche» particulièrement. Il enchaine alors sur l’importance du sport dans son intégration: «Avec le sport, c’est la première fois de ma vie que j’ai fréquenté quelqu’un de blanc. J’ai eu l’occasion de les voir et d’apprendre à les connaître, et ils ont eu l’opportunité d’apprendre à me connaître.» Avant de conclure, comme un message à l’encontre du locataire de la Maison Blanche: «Et le sport n’a jamais été quelque chose qui divise les gens, ça a toujours été quelque chose qui les rassemblait.»
Cette provocation n’est cependant pas du goût de l’homme d’affaires républicain, qui n’a pas hésité à se moquer de la star des parquets. Il a ainsi tweeté ce samedi, en réponse à l’interview sur CNN: «LeBron James a été seulement interviewé par l’homme le plus bête de la télévision, Don Lemon. Il a réussi à ce que LeBron ait l’air intelligent, ce qui n’est pas facile à faire. J’aime Mike.» Une charge cinglante pour un adepte des règlements de compte sur les réseaux sociaux.
Le triple champion NBA n’a pourtant pas peur d’exprimer ses convictions et de s’opposer frontalement à Donald Trump. Ce fut déjà le cas en septembre dernier, lorsque son rival Stephen Curry avait décidé de boycotter la Maison Blanche après son sacre en NBA. L’ailier américain avait alors qualifié le président de «minable» dans un post Twitter. Il avait lui-même décidé de ne pas aller à la rencontre du chef d’Etat s’il remportait le titre cette année avec les Cleveland Cavaliers.