LE VISAGE DES MONSTRES (Par Elhadji Maodo DIOP Ingénieur informatique au MAERSA)

LE VISAGE DES MONSTRES

Nul besoin d’être un Goncourt en extrême f€ll*tion pour exposer à la face de notre peuple meurtri les ossements de trois visages de très petits morveux de la plume ou de la guitare.

C’est vrai, quand la prise de position intellectuelle berce honteusement l’esprit tordu de trois alliés à la mémoire sombre, je ne peux rester serein. Il devient alors urgent et citoyen de leur faire savoir qu’aucune nuée ardente ne pourra éclipser la vérité des faits pour que chacun d’entre nous puisse situer les responsables de ce qui se passe dans notre pays.

Il est clair que le Président Macky SALL avait déclaré vouloir réduire l’opposition à sa plus simple expression, mais, à moins d’avoir un esprit en lambeaux, personne ne peut lui reprocher la légitimité de cette déclaration dans un contexte marqué par l’arrivée d’un nouveau type d’opposant commençant déjà à s’essayer au mensonge et à la manipulation pour bénéficier de nos suffrages.

Des mercenaires de la violence venus d’un autre maquis, habillés par des discours etnicistes, anti tarikhas et haineux et, soutenus par des visages encagoulés qui commencent à avoir le courage de s’exposer, se sont organisés dans leur plus secrète et sombre mémoire pour chercher à instaurer le chaos, cachés comme des snipers en quête de gibier.

Le saccage de nos institutions y compris les temples dans lesquels vous dispensez le savoir, le pillage et le vol de biens publics et privés, la mise à sac de nos consulats ne sont que les conséquences d’appels au mortal combat, au gatsa gatsa et à l’insurrection de la part de celui que vous défendez malhonnêtement.

La paix sociale, la stabilité de nos institutions qui ont toujours incarné notre unité et notre cohésion nationale ont été lapidées depuis que le pastef et son leader Ousmane Sonko se sont faits pondre dans notre landerneau politique jadis caractérisé par le recours à la retenue et au dialogue entre acteurs afin de résoudre les différentes crises.

A la place de la vérité, ils ont instauré le mensonge et la manipulation, aidés en cela par la floraison des réseaux sociaux et d’esprits mal intentionnées.
Notre jeunesse s’est trouvée embrigadée, menée vers les dérives dont les conséquences incalculables aujourd’hui étaient inimaginables il y a seulement dix ans.

L’Etat et ses symboles ont été ainsi désacralisés, notre justice vampirisée et diabolisée par un projet funeste et chaotique cuisiné depuis la plus secrète et plus sombre mémoire des hommes.
Il est intolérable et inacceptable de laisser prospérer dans notre pays un certain discours dont la seule finalité est d’instaurer la pensée unique, l’intolérance ethnique et religieuse.
Ce que vous devez savoir, c’est qu’aucun pays au monde ne saurait se résoudre à lier son avenir à la question subsidiaire d’un mandat dont le peuple est seul détenteur à travers la constitution.

Les conjonctures ont toujours caractérisé la marche de notre nation mais, elles ont, à chaque fois, fait l’objet d’un véritable diagnostic et l’on se saurait, aujourd’hui plus qu’hier, s’en défaire pour que des solutions surtout politiques appropriées puissent nous permettre de les surmonter dans l’intérêt de tous.

Et pour celà, personne ne peut s’imposer politiquement par le mensonge et la violence.
Une nouvelle constitution a été adoptée lors du référendum de 2016; ce n’est pas par la rue qu’elle sera modifiée.

Le Président Macky SALL a lancé un dialogue national inclusif. Tout acteur épris de Paix et de justice, soucieux du devenir de cette nation, doit y répondre sans parti pris ni coloration politique. C’est l’expression de la pluralité, c’est ça la responsabilité. Faire autrement, c’est montrer à la face du monde que ce pays ne vous intéresse point.
En tout état de cause, l’Etat restera debout et survivra après Février 2024 pour rester plus fort et plus solide.

Le respect de nos institutions, le dialogue sincère et l’intérêt supérieur de la nation ont toujours constitué le socle d’un SÉNÉGAL de Paix et de Justice.
Alors, que ceux qui croient en leur pays viennent y participer afin que ne se reproduise jamais ce qui s’est passé et que notre pays en sorte encore plus fort.

Elhadji Maodo DIOP Ingénieur informatique au MAERSA.

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