C’est grâce à un tweet émis depuis son mobile, le 25 janvier dernier, que la NSA s’est rendue compte que le nouveau président se servait de son ancien appareil non sécurisé.
Les secrets d’État que contient le mobile du nouveau président américain seraient-ils en danger? C’est en tout cas ce qu’affirme le New York Times cette semaine. Selon le quotidien, et malgré les recommandations de ses proches collaborateurs, Donald Trump refuse d’abandonner son vieux mobile. Le nouveau président utiliserait toujours son ancien portable, un Samsung Galaxy S3. Une obstination qui énerve au plus haut point les services secrets américains.
Une attitude désinvolte en dépit des menaces des hackers
Cette affaire rappelle le scandale des emails d’Hillary Clinton.
Donald Trump devrait donc «utiliser un mobile qui permet de chiffrer l’intégralité du contenu du téléphone et de la carte SD, et ainsi détecter les tentatives d’intrusions», explique Frédéric Mouffle. Un appareil qui devra être contrôlé et validé par la NSA (l’Agence nationale de la sécurité américaine).
Cette attitude désinvolte avec son portable – surtout quand on connaît les menaces récurrentes de la part de hackers à son encontre, notamment les Anonymous – lui avait déjà été reproché pendant sa campagne en raison de sa propension à tweeter de façon compulsive. Surtout qu’en règle générale, les réseaux sociaux des personnalités hautement exposées sont gérés et administrées par des tiers, ce qui n’est pas le cas du président américain.