«L’élection présidentielle de février 2019 s’est tenue dans un contexte sulfureux où la presse a fait l’objet de plusieurs agressions, verbales et même physiques», déplore le syndicat des professionnels de l’information et de la communication (Synpics), à travers un communiqué parvenu à la Rédaction, hier mardi 26 février. Dans le même document, le le syndicat des professionnels de l’information et de la communication (Synpics) invite les médias, dans ce contexte d’attente de la proclamation des résultats du vote, à privilégier les faits matériels dans la diffusion des résultats sortis des urnes.
Mieux, le syndicat demande aux journalistes de faire l’écho que des entités officiellessont seules habilitées par la loi à donner les résultats. Il les suggère également d’éviter autant que faire se peu de manipuler mathématiquement ces résultats ou le cas échéant s’entourer de l’expertise requise (statisticiens agréés), en n’omettant pas la mention « tendances ». Par ailleurs, le Synpics souhaite qu’à défaut, d’y surseoir,éviter toute diffusion de positions partisanesqui ne s’appuie pas sur des chiffres estampillés « Officiel », notamment dans les différents plateaux animés à cet effet.
Le Synpics requiert que les journalistes fassent preuve de rigueur absolue dans la diffusion de toute information. Aux médias de l’audiovisuel public comme privés, le Synpics rappelle le principe sacro-saint de l’équilibre, dans la tenue des plateaux d’opinion (émissions) et surtout, l’interdiction d’un parti pris quelconque en faveur d’un camp ou d’un autre. Le Synpics appelle les organes de régulation et d’autorégulation, à user pleinement des prérogatives régaliennes qui sont les leurs, pour veiller au maintien d’un climat de confiance entre les acteurs du jeu politique. Aux journalistes et reporters, le Synpics demande de faire leur travail en toute liberté et responsabilité et rappelle que chacun d’entre nous est garant du respect dû à la corporation de par son attitude, surtout en cette période, de notre vie démocratique.