Le Sénégal renforce son dispositif électronique de surveillance VIH

Le Sida   gagne du terrain en Afrique et au Sénégal. Pour lutter contre le VIH, l’institut  de recherche en Santé, de Surveillance Epidémiologique et de formation ‘ (IRESSEF) dirigé par le professeur Souleymane Mboup, en partenariat avec la CDC et le ministère de la Santé,  a organisé un atelier de formation  sur  le système électronique  de notification des cas de VIH  appelé SENCAS.

L’idée est de développer la surveillance sanitaire  qui se définit comme  la collecte, l’analyse et l’interprétation systématique et continues des données  sanitaires essentielles à la planification , l’exécution des activités de santé publique.

En effet, au Sénégal lors du dépistage, tous les patient sont enregistrés grâce à un numéro anonyme et des informations personnes sont recueillies à l’aide d’outils de collecte primaire au niveau des cliniques, il existe également des outils pour le suivi des personnes infectées.

Cependant le processus ne permet pas la remontée des données individuelles des PVVIH. C’est la raison pour laquelle l’IRESSEF  a voulu améliorer ce processus à travers  un système de notifications des cas de VIH.

Ce système a été mis en  place  depuis 2012 au Sénégal en partenariat avec  le centre de calcul de  l’université Gaston Berger de Saint Louis. Depuis lors il a été étendu au niveau des régions de tambacounda kédougou et Sédhiou.

Cet atelier a  pour but de mettre en place  la  version 1.3.8 offline  qui  va permettre de faire la saisie des données  internet et une fois la connexion rétablie, les données seront basculées directement dans le système.

Selon le professeur Souleymane Mboup, “ ce système permettra au programme national de lutte contre le VIH d’avoir les informations sur les personnes infectées par le VIH à n’importe quel stade de l’infection. ce qui permettra de déterminer les tendances, l’importance de l’épidémie et faire la meilleure planification stratégique”

Les analyses des données issues de la notification des cas VIH) permettront de mieux caractériser l’épidémie de VIH au Sénégal.

Ces études aideront à développer la mise en oeuvre de nouvelle politiques et stratégie qui vont renforcer le systèmes de surveillance existant dans les pays.

C’est pourquoi “Il  est important d’avoir des données de qualité pour bâtir un programme de santé de qualité” a déclaré Safiétou Thiam Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls)  CNLS   devant une cinquantaine de participants issus de 5 régions du pays et qui seront formés à la collecte de données.

 

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