« Quelles sont les limites du PSE, ce programme censé développer le Sénégal?« , c’est l’interrogation lancée par l’économiste El Hadj Mansour Samb lors de la cérémonie de dédicace de son oeuvre intitulée, « le Sénégal: les limites du PSE ».
Jugeant nécessaire de préciser qu’il ne fait qu’apporter sa pierre à l’édifice, El Hadj Mansour Samb a rappelé que ce qui intéresse les Sénégalais, c’est l’amélioration de leur cadre’ de vie . Dès lors, il a présumé que » pour qu’il y ait amélioration économique, il faudrait y avoir un débat contradictoire pour que les gens puissent prendre la meilleure solution possible« . L’auteur a déclaré que le Sénégal fait des emprunts pour financer des projets qui « valent des milliards, qui sont réalisés par des partenaires extérieurs et font endetter de plus en plus le pays« .
Selon lui, aujourd’hui, la pression fiscale est à 20% au Sénégal, la taxe intérieure sur recette fiscale, ne doit pas dépasser d’après les traités de l’UEMOA les 55% et le Sénégal est à 65%. Ceci est dû uniquement d’après El Hadj Mansour Samb, au fait qu’il a fallu « amasser beaucoup d’argent pour faire face aux 27 projets d’infrastructures du PSE. Le secteur industriel ne marche pas parce que 90% de ce secteur est paralysé. dès lors, comment peut-on faire émerger un pays avec 90% du secteur industriel paralysé« , s’interroge-t-il.
Une question exempte de réponse dans un pays où la démocratie est « totalitaire » selon le Professeur Elimane Kane, qui a profité de la tribune de cette cérémonie pour encore fustiger le PSE en le taxant de « péché originel dépourvu de ce fond idéologique qui fera le développement du Sénégal« . Pour lui, » il n’y a aucune forme de définition dans ce programme pour éclairer la lanterne des Sénégalais, et El Hadj Mansour Samb a su cerner cet état de fait dans son oeuvre« , conclut-il.
source: la tribune