Le ministre de l’Agriculture a sévèrement mis en garde les populations contre la consommation du riz importé dont l’apport en protéines, selon lui, est de 15% moins comparé au riz local. Papa Abdoulaye Seck qui s’exprimait lors du vote du budget de son ministère, informe que les importants de riz au Sénégal ont triplement baissé, de 989 mille 138 tonnes à 365 mille 255 tonnes, entre 2015 et 2016. «Le riz importé est généralement stocké pendant plusieurs années avant d’être vendu et les produits chimiques qui sont utilisés pour sa conservation ne sont pas sans danger pour la santé», redoute le ministre qui cite une étude du centre Africa Rice.
Tout le contraire du riz local. D’ailleurs, «ceux qui dénigrent le riz local ne le connaissent certainement pas, à moins qu’ils ne le fassent pour des raisons intéressées», critique le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural, dans les colonnes du Quotidien. Papa Abdoulaye Seck reste convaincu que «le Sénégal a les atouts qu’il faut pour produire suffisamment de riz et réunit toutes les conditions pour parvenir à l’autosuffisance.
Dans ces conditions, ajoute-t-il, notre pays ne peut pas se permettre de ne pas exploiter cette opportunité et continuer à dépenser 200 milliards par an pour importer du riz qu’il peut produire localement. Le gouvernement est donc absolument déterminé à inverser cette tendance».