Ce lundi s’ouvre à Paris le procès de corruption présumée à l’IAAF dans lequel est impliqué Lamine Diack et son fils, Pape Massata. Ce dernier qui sera jugé par défaut a brisé le silence. Pape Massata Diack s’est prononcé sur les ondes de Iradio
« Je suis serein et je pense que le droit sera dit. On sera défendu par nos avocats. Je suis sous contrôle judiciaire depuis 2016. Je suis citoyen sénégalais et j’ai toujours contesté la compétence des juridictions françaises dans cette affaire », a expliqué Pape Massata Diack.
Celui-ci est resté quatre ans son voir son père Lamine Diack qui, dans le cadre de cette affaire, est assigné à résidence, à Paris. Aujourd’hui, il a nostalgie de son père. « On aurait bien voulu qu’il soit au Sénégal en train de bien vivre sa retraite et que l’enquête se fasse dans la sérénité. C’est tout ce qui a manqué dans cette affaire. Cette enquête a fonctionné sous le principe de la présomption de culpabilité, tout en violant les droits de la défense. C’est une enquête à ciel ouvert. On a subi cela durant quatre ans. Donc, c’est le moment de la vérité. Il faudra apporter les preuves de toutes les allégations faites par des articles de presse un peu partout dans le monde. C’est un moment de la vérité », a soutenu Pape Massata Diack.
A la question de savoir si le fait qu’il soit resté au Sénégal ne réduit pas ses chances de gagner ce procès, il rétorque : « en droit pénal, les débats sont contradictoires. C’est une nouvelle instruction. Le procès va se dérouler devant des avocats aguerris qui vont demander aux accusateurs de cette cabale anglo-saxonne et française de sortir leurs preuves. Mon absence n’aura pas d’inconvénients sur ce procès », a rassuré Diack qui a profité de l’occasion pour remercier tous ceux qui les soutiennent dans cette épreuve.